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Pauline Roussin-Bouchard n°1 mondiale amateur

La joueuse de Valescure Pauline Roussin Bouchard est devenue ce lundi la nouvelle n°1 mondiale amateur. Cela récompense sa superbe saison 2019.

Et ce n’est pas une surprise car elle occupait la 2ème place depuis quelques semaine déjà. Le WAGR (classement mondial amateur) prenant en compte les résultats des 24 mois précédents, la disparition progressive de ses résultats de fin 2017 et début 2018 allait forcément la tirer vers le haut.

Une juste récompense, car celle qui est depuis septembre étudiante à la fac de South Carolina a fait toute la saison 2019 sur le grand plateau. Sa victoire aux Internationaux du Portugal, fin janvier, est devenue avec le recul le début du raz-de-marée. Des succès au Grand Prix Paca et aux Internationaux d’Italie ont suivi, avant que Pauline Roussin-Bouchard ne soulève le Trophée Golfers’ Club avec ses camarades de Valescure.

Ce n’était que le début. La Varoise a ensuite frôlé sa première victoire face aux professionnelles, fin mai à Evian, s’offrant par la même occasion un billet pour l’Evian Championship, son premier majeur. Elle n’avait pas encore déballé tous ses cadeaux en s’embarquant pour les États-Unis à la fin de l’été, puisqu’elle a décroché sa première victoire universitaire dès octobre, au Windy City Collegiate. À ceux qui se demanderaient encore à ce stade ce qui fait qu’elle est aujourd’hui n°1 mondiale, nous ne pouvons plus rien pour vous.

« C’est un super feeling, se réjouit-elle. C’est le résultat de beaucoup de travail, donc c’est vraiment agréable. Après, l’objectif n’était pas d’atteindre la première place mondiale, mais d’y rester. Donc le travail ne peut que continuer. »

« Elle le mérite, réagit Patricia Meunier-Lebouc, sa coach au sein de l’équipe de France dames. J’ai rarement vu une jeune femme être autant déterminée, à fond dans son projet pro, et surtout ayant la maturité qu’elle montre aujourd’hui. Je la sens à 100 % en charge, et capable de prendre toutes les décisions nécessaires, au fur et à mesure qu’elle avance, avec une grande justesse. C’est pour moi la marque ultime des championnes. »

Un travail qui la mènera notamment à Augusta, au mois d’avril, pour sa première participation à l’Augusta National Women’s Amateur, en lever de rideau du Masters.

« Tout d’abord, accueillir et se nourrir de ce statut me paraît un juste moment à apprécier, poursuit Patricia Meunier-Lebouc. C’est une récompense d’années de travail, d’investissement de tous les instants… Ensuite de quoi, il me paraît juste de ne rien changer à ce qui est en marche, de continuer à tracer sur sa même trajectoire, en renforçant les mêmes convictions qui l’ont amenée là aujourd’hui. Ses rêves ne s’arrêtent pas là, alors c’est surtout une bonne dose d’énergie qui renforce la confiance en soi, et qui devrait avant tout l’aider à continuer à apprécier le voyage vers le professionnalisme. »

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Dominique

64 ans, retraité, golfeur assidu, ancien fonctionnaire, ex-tennisman, ex-cordeur professionnel de raquettes de tennis, grand-père 4 fois.