Luke Donald, n°1 partout
L’anglais Luke Donald a réussit l’exploit de terminer premier à la money-list sur le circuit américain et sur le circuit européen, ce qui n’était jamais arrivé encore.
Et en terminant 3ème de l’Open de Dubaï qui clôture le championnat EPGA de golf, il s’offre en plus la Race to Dubai. On peut dire que 2011 aura été l’année de Luke Donald et cette victoire prouve qu’il n’est nul besoin de driver à plus de 300 mètres pour remporter des tournois.
«Je suis extrêmement fier, a réagi Donald, vainqueur de quatre tournois en 2011. C’est quelque chose à laquelle j’ai pensé pendant toute la deuxième moitié de saison. Je ne pensais pas qu’il était possible de gagner ces deux « courses ». Ca n’a pas été une semaine facile mais elle couronne une année incroyable pour moi.»
Ce succès final au terme d’une saison sans victoire en Majeur mais avec 6 victoires au total aura un peu éclipsé la victoire d’Alvaro Quiros lors de cet Open de Dubaï. L’espagnol termine avec un score de -17, en rentrant sur le trou n°18, le dernier trou de sa saison, un fantastique eagle de plus de 7 mètres. Cette 6ème victoire de l’Espagnol (la 3ème dans les Emirats) est sans doute la plus belle.
4 Français étaient engagés dans ce dernier tournoi de l’année et ont connu des fortunes diverses.
C’est finalement Grégory Bourdy qui termine premier de cordée. Le Bordelais est le seul à finir sous le par avec un score de -3 et une 29e place finale. «C’est un bilan mitigé, concédait Bourdy. J’arrivais avec d’autres espérances. Je suis forcément un peu déçu et frustré. Sur l’ensemble de la saison il y a eu des bonnes séquences mais c’est insuffisant.» Thomas Levet finit dans le par total, à la 42e place, mais gagne sans conteste le championnat du monde de la bonne humeur en finissant avec un masque et un tuba sur la tête. «J’ai attendu le départ de Bourdy au 18. J’ai sorti le masque et le tuba. Il était mort de rire.» Ce sont donc les deux plus mauvais élèves qui ont la plus belle récompense puisque Grégory Havret et Raphaël Jacquelin (48es) se qualifient pour le prochain Open britannique. Raphaël Jacquelin était déjà qualifié après sa huitième place à Sandwich en 2011, mais le Rochelais a réussi à conserver sa place parmi les 30 premiers de la Race to Dubaï. «C’était une carte de presque vacancier, souriait Jacquelin. Le bilan de l’année est satisfaisant dans l’ensemble. J’ai l’impression d’avoir franchi un cap cette année. Je me sens mieux dans les grands événements.» Les Bleus vont être en grand nombre l’année prochaine sur le circuit européen (certainement le plus gros contingent de l’histoire avec une quinzaine de golfeurs) et les leaders présents à Dubaï devront être les locomotives du groupe.