Rory McIlroy s’octroie le Players

L’Irlandais n’aurait pas pu souhaiter meilleur dénouement le jour de la Saint-Patrick, la fête de tous les Irlandais, qu’en remportant ce que l’on appelle le 5ème Majeur, le Players Championship.

L’ancien N.1 mondial a rendu une dernière carte de 70 (-2) pour un total de 272 (-16) et a empoché sur le prestigieux parcours du TPC Sawgrass le 15e titre PGA de sa carrière. Il a devancé d’un coup l’Américain Jim Furyk, 2e (273, -15) et deux coups l’Anglais Eddie Pepperell et le Vénézuélien Jhonattan Vegas, 3e ex aequo (274, -14).

Grâce à cette victoire il rejoint le club très fermé des joueurs ayant remporté 15 titres avant leurs 30 ans : Jack Nicklaus et Tiger Woods.

A 1 mois du Masters, seul Majeur qui manque à son palmarès, il envoie un signal fort aux autres joueurs en se plaçant comme favori naturel.

 « Cela fait quelques semaines déjà que je tourne autour de la victoire, cela m’a aidé, car je me sens de plus en plus en confiance », a expliqué le Nord-Irlandais, qui s’était déjà classé cinq fois dans le top 10 d’une épreuve PGA cette année.

Mais rien n’a été facile pour l’ex n° 1 mondial qui partait avec un coup de retard sur la tête. Très vite, comme la quasi-intégralité du champ, Rors pliait face aux conditions délicates balayant la scène. Balle dans l’eau dès le 4 et double bogey, +2 après huit trous, ses chances étaient de plus en plus minces. Mais le cador de l’Ulster ne comptait pas laisser une nouvelle chance de succès lui filer entre les pattes un dimanche. Birdies aux 9, 11 et 12 pour prendre seul la tête à 15 sous le par. Un par vendangé au 14 (putt de 1m30 manqué) laissait pourtant planer les fantômes de ses récents échecs dominicaux. Sauf qu’une nouvelle fois deux birdies aux 15 et 16 puis deux solides pars pour finir permettaient à Rory de repartir avec le trophée tant attendu.

Les highlights de Rory lors de ce dernier tour.




Exercice du mois – 02-2019

2ème exercice du mois pour 2019 de Guillaume : le petit doigt pour la vitesse au grand jeu.

Un petit exercice très facile à réaliser et qui va vous permettre de gagner en vitesse de tête de club. Vous obtiendrez plus de fluidité.

Pour corriger :

– Un manque de lancer

Pour améliorer :

– La longueur de vos trajectoires
– Ressentir le poids de votre tête de club

Matériel utilisé :

– Tous les clubs du sac
– Des balles de practice
– Un petit doigt très obéissant

Comment vous organiser :

Prenez une prise main gauche pour les droitiers sans l’auriculaire vous n’avez plus de pression avec ce doigt là sur votre grip. Placez-vous à l’adresse normalement vous est prêt.
L’objectif de cet exercice est de réaliser des swings en conservant cette prise tout au long du mouvement.

Des repères pour réussir l’exercice

– Laissez jouer davantage le club ne cherchez pas à le contrôler
– Ressentez le poids de la tête de club tout au long du swing (plus particulièrement pendant la traversée)
– Vous n’arrachez plus le club au démarrage
Découvrez des nouvelles sensations :
 Vous giflez la balle sans effort
 Vous améliorez la fluidité de votre swing

Et pour terminer comme d’habitude, la petite vidéo explicative qui va bien. Bon golf à tous.




Céline Boutier gagne sur le LPGA !

Céline Boutier signe une première victoire française sur le circuit américain LPGA depuis 16 ans !

Avec un total de -8, sur le parcours australien du Handa Vic Open, la Française Céline Boutier remporte une belle victoire ce dimanche matin. Elle devance l’Australienne Sarah Kemp de deux coups. À 25 ans, Céline Boutier succède à Patricia Meunier-Lebouc, dernière joueuse française à s’être imposée sur le Ladies PGA Tour, le circuit américain. C’était en… 2003 !

« Je rêvais de cette victoire depuis que j’ai commencé à jouer au golf, a commenté Céline Boutier, au moment de recevoir le trophée. Je suis très contente de la façon dont je me suis comportée. Je me suis battue jusqu’au bout. »

Débutante sur le circuit US en 2017, elle a disputé 25 tournois la saison dernière sur ce Ladies PGA Tour, pour 16 cuts franchis. Elle avait déjà gagné sur le circuit européen (Classic Bonville en Australie en 2018) et sur le Symetra Tour (seconde division US), mais cette victoire en Australie est une véritable consécration pour la Française.

Malgré une dernière carte moyenne ce dimanche (72), par rapport à la carte de 65 de l’Australienne Sarah Kemp, la carte de 69 de l’Anglaise Charlotte Thomas et celle de 66 de l’Espagnole Azahara Munoz, Céline Boutier a conservé néanmoins deux coups d’avance. À l’issue des quatre jours de compétition, Céline Boutier s’est montrée la plus régulière, sans journée noire (-3 jeudi, -1 vendredi, -3 samedi, par dimanche).

Avec une dotation à 1,1 million de dollars, ce Handa Vic Open n’est pas une des épreuves majeures du circuit américain. Mais il permet à sa lauréate de remporter la bagatelle de 165 000 dollars, et de lui faire quelques nouvelles places dans le classement mondial, où elle occupait la 123e place avant cette victoire.




Exercice du mois – 01-2019

1er exercice du mois pour 2019 de Guillaume : grand jeu, le gant sous l’aisselle droite (ou gauche si vous êtes gaucher).

N’en gardez pas sous le coude ! Voici un exercice pour vous permettre de positionner votre coude droit correctement au sommet de la montée et ainsi supprimer
vos trajectoires slicées et sans puissance.

Pour corriger :

– De l’overswing, une montée trop longue
– Des bras qui se déconnectent du corps lors de la montée

Pour améliorer :

– Le travail de votre bras droit lors de la montée
– Votre plan de swing
– La régularité de vos frappes
– Vos contacts

Matériel utilisé :

– Un petit club fer 9 ou fer 7
– Des balles de practice
– Un gant de golf

Comment vous organiser :

Placez-vous à l’adresse normalement. Puis placez le gant sous l’aisselle droite si vous êtes droitier.
L’objectif de cet exercice est de réaliser des swings en conservant le gant sous l’aisselle tout au long de la montée.

Des repères pour réussir l’exercice:

– Durant la montée, votre club, vos mains, et vos épaules tournent ensemble d’un bloc
– Votre élan est contrôlé par la rotation du haut du corps
– Au sommet du backswing, un bon repère, votre coude droit regarde par terre

Et pour finir, la petite vidéo explicative qui va bien.




Polémique Li Haotong

Dimanche 27 janvier, lors de l’Omega Dubaï Desert Classic, le joueur chinois Li Haotong s’est vu infliger 2 coups de pénalité après avoir rentré son dernier putt au 18. La raison : son caddy l’aurait aidé dans son alignement lors de ce dernier putt, alors que selon les nouvelles règles en vigueur, l’alignement par le caddy est interdit quel que soit l’endroit du parcours.

Regardez bien la vidéo ci dessous :

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Si on voit nettement le caddy aider à la lecture de la ligne de putt, on le voit aussi se dégager de cette ligne dès que son joueur de déplace pour prendre son stance. Brandel Chamblee, journaliste expert en golf qui opère depuis très longtemps derrière les micros américains tout le long de l’année, pense que les officiels de l’European Tour ont commis une grossière erreur en donnant cette pénalité au joueur chinois.

Au delà de cette polémique c’est l’ensemble des nouvelles règles applicables depuis le 1er janvier 2019 qui risquent de faire aussi polémique. Et surtout quels seront les joueurs pénalisés.

Prenons l’exemple du putt avec le drapeau, sensé favoriser une plus grande rapidité. Certains le veulent d autres non, résultat on remet et enlève en permanence le drapeau sur les greens en fonction des désirs des uns et des autres et … on perd du temps !

Autre exemple flagrant dimanche lors du dernier tour : le délai imparti pour jouer sa balle qui doit être de 40 secondes. Bryson Dechambeau, le vainqueur de ce tournoi, surnommé le scientifique, prenait systématiquement plus d’une minute avant de taper son coup. Et jamais il n’a été chronométré par un arbitre, alors que beaucoup de joueurs moins renommés que lui se font systématique timés et punir pour jeu lent.

Je pense que cette année nous allons avoir de quoi discuter au bar du club house des golfs français avec toutes les futures polémiques.




Du rififi dans la petite balle blanche

Quelques semaines après Bernard Pascassio qui avait écrit une lettre dans laquelle il s’en prenait à l’European Tour suite au déplacement de l’Open de France dans le calendrier, c’est François Illouz, ancien cadre de la Fédération française de Golf en charge du haut niveau, qui en remet une couche dans sa lettre « Bonne année au Golf Français » publiée sur les réseaux sociaux et dans laquelle il évoque pêle-mêle la réussite de la Ryder Cup en France et son impact quasi nul, l’état du golf français de haut niveau et de manière générale, le faible développement du golf en France.

Il avait déjà mis les pieds dans le plat en 2016 en dénonçant les choix stratégiques de la Fédération en ce qui concerne le haut niveau et la formation des jeunes champions français.

Le président de la FFGolf, Jean-Lou Charon, et les membres du board de la Fédération en prennent pour leur grade. Le seul à passer entre les gouttes et à recevoir des lauriers est Pascal Grizot, l’artisan de la réussite de la Ryder Cup 2018, dont il vante les mérites de manière assez dithyrambiques.

Voici cette lettre :

BONNE ANNEE AU GOLF FRANÇAIS !

2018 restera dans la mémoire golfique française comme l’année d’une fantastique Ryder Cup parfaitement orchestrée au Golf National par Pascal Grizot. Missionné pour l’occasion, il était incontestablement l’homme de la situation à qui rien ne résiste lorsqu’il décide de prendre en mains un dossier qui le passionne. Qu’il soit ici une fois de plus remercié et souhaitons-lui, outre une parfaite santé, de s’envoler vers de belles nouvelles destinées dignes de lui.

L’aventure Ryder Cup souhaitée par Georges Barbaret lorsqu’il présidait aux destinées du golf français, si elle était enthousiasmante sur le papier, s’est révélée bien éphémère, comme l’auteur de ces lignes l’avait pressenti à l’époque, au risque assumé de passer pour un rabat-joie pessimiste.

Pourtant, il ne fallait pas être grand clerc pour savoir qu’organiser la Ryder Cup dans un pays qui compte 0,7 % de golfeurs au sein de sa population ne pouvait laisser l’héritage fantasmé.
C’est un peu comme si nous avions l’ambition d’organiser The Ashes au cricket ou le Super Bowl au football américain…

Il est un fait que le retour sur investissement ne pouvait pas être positif. Même si l’on peut trouver quelques motifs de satisfaction en cherchant bien, le grand dessein voulu par les initiateurs du projet qui évoquait le million de licenciés puis après une révision à la baisse, les 500.000 ne sera pas atteint et le golf conservera encore pour un moment l’étiquette de sport de nantis qui lui colle à la peau.

Il eût été à mon sens de meilleure stratégie d’investir massivement sur le sport pour hisser nos joueurs tricolores en nombre dans l’élite mondiale, comme l’ont fait les Suédois dans les années 80/90 avec les résultats que l’on connaît.

Une fois cet objectif atteint, opération qui prend environ une quinzaine d’années si tout se passe bien, il aurait été alors de bonne politique de soumettre, alors seulement, une candidature pour organiser la Ryder Cup. En mettant la charrue avant les bœufs, la légitimité de cette candidature est sérieusement mise en défaut par une population pour qui le golf est un sport réservé aux « imbéciles argentés ».

Il est en effet symptomatique de relever que l’image du golfeur en France est désastreuse :

Quel sport pratique l’inénarrable Patrick Abitbol dans le film « La vérité si je mens » cigare au bec ? Pas le foot, le basket, le hand ball, le vélo ou encore le tennis.

Quel sport le magistrat dépeint comme un pathétique idiot qui court sans succès après Sandrine Kimberlain, pratique-t-il dans le film d’Albert Dupontel « 9 mois ferme » ?

Où meurt Bernard Blier qui incarne un dirigeant d’entreprise puant, d’une balle en pleine tête dans le film « Le corps de mon ennemi » d’Henri Verneuil si ce n’est sur un golf ?

Le golf est considéré comme un loisir réservé à une caste sociale qui s’adonne à une distraction coûteuse que les gilets jaunes veulent mettre au pilori.

Tout le contraire de ce que ce sport est aux USA, en Grande Bretagne, dans les pays scandinaves, dans les pays du Commonwealth, à tel point que c’est le sport individuel le plus pratiqué au monde.

Mise à part la sacro-sainte « exception française », d’où vient donc le problème et surtout comment y remédier ?

Il est un fait que le golf a été développé en France au 19ème siècle, puis dans la première partie du 20ème siècle par des aristocrates (britanniques, puis français) ou des hommes d’affaires aisés comme en attestent les représentations des premiers présidents des golfs centenaires.

A cette époque, les golfs publics n’existaient pas.

Cette vision historique a malheureusement toujours la vie dure et c’est à la FFGolf dont c’est la mission, d’œuvrer dans le sens de la démocratisation de ce sport. Elle ne pourra résulter que d’une vraie vision et d’une volonté politique forte qui passera par une réforme de la structure fédérale associant davantage les golfs commerciaux.

Aucun des Présidents qui se sont succédés depuis les Présidents Guyot et Cartier auxquels il faut rendre hommage ici, n’a vraiment eu cette volonté.

Le résultat est celui qu’on connaît aujourd’hui :

– Le golf est un microcosme qui n’intéresse aucun des grands médias car il n’intéresse pas le grand public,
– La jeunesse n’a aucun champion emblématique auquel elle souhaite s’identifier,
– Les résultats sportifs médiocres – à une poignée d’exceptions près – sont à la hauteur des efforts qui y sont consacrés et ne font rêver personne.

Pour rappel, lors des derniers Championnats du monde Amateur en Irlande à l’automne 2018, occasion donnée aux professionnels de demain de se confronter, la France a terminé 20ème chez les Femmes à égalité avec le Paraguay, derrière le Mexique, la Suisse, la Norvège … et 38ème chez les Hommes derrière l’Islande, le Costa Rica, la Serbie, la Pologne et j’en passe et des plus tristes.

En quelques années de présidence de Jean-Lou Charon voulue par Georges Barbaret, nous sommes passés de la médaille d’or en 2010 et des podiums réguliers au tréfonds du classement mondial tant masculin que féminin.

A la fin de l’année 2018, le premier golfeur professionnel français pointe à la 96ème place du classement mondial.
Aucun joueur français n’évolue sur les tours américains.

Le Tour Européen peut à sa guise déplacer la date de l’Open de France dont il est l’organisateur au fin fond du calendrier européen, sans même consulter la FFGolf. Une rumeur digne de Golf Investigation circulerait même, selon laquelle ce tournoi pourrait se dérouler la nuit … Opportunité à ne pas manquer, répondraient certains responsables fédéraux lisses à souhait …

La dégringolade prédite a dépassé tous les pronostics les plus noirs.

Dans tout autre sport, le responsable en titre d’un tel fiasco en aurait tiré les conséquences. A tout le moins, quelqu’un de son entourage l’aurait suggéré. Mais comme le golf n’intéresse qu’une poignée de personnes, l’entre-soi peut primer impunément, à l’abri de toute vindicte de l’opinion publique.

La consolation est que lorsqu’on touche le fond, on ne peut que remonter … A condition d’avoir les bonnes personnes aux commandes et de prendre les bonnes décisions :

Jean-Lou Charon dont l’immobilisme est gravement coupable, devrait reconnaître son incapacité à être le leader dont le golf a besoin et céder la place.

Le Comité Directeur gagnerait à être renouvelé en invitant ses pensionnaires de plus de 75 ans ou ceux qui y siège depuis plus de 20 ans à se retirer.

Le budget devra être refondu pour consacrer les fonds nécessaires au développement du sport. Dans cette optique, des bourses mêlées de moyens financiers et humains sur plusieurs années devront être accordées à des jeunes désireux de faire carrière dans notre sport.

Des campagnes de sensibilisation devront être menées dans les zones difficiles sur tout le territoire, où il faudra que le golf se fasse une place.

Ceci devra se faire en étroite liaison avec les établissements scolaires, les communes, les collectivités et pourquoi pas, les fonds d’insertion.

Les écoles de golf devront être coordonnées par la DTN et en partie financées par la FFGolf.

Les Pôles devront être réduits en nombre. Des Clubs Performance en région, auxquels je suis très attaché depuis de nombreuses années, devront être identifiés et mis en place pour mailler le territoire et se situer à proximité des jeunes espoirs.

Ces clubs devront être dotés de structures d’entraînement comprenant a minima un practice sur herbe, des tapis de practice de bonne qualité, des balles également de bonne qualité (élément essentiel), des zones de petit jeu (chipping et bunkers) et deux putting greens également de qualité, l’un en herbe l’autre en synthétique.

La FFGolf devra consacrer des ressources pour aider à la mise en place de tels outils, en liaison avec le professionnel local et la PGA France.

Le programme aux USA devra être maintenu et prolongé par la mise en place d’un réel centre dans un endroit stratégique dont pourront bénéficier nos meilleurs espoirs féminins et masculins afin de les accompagner dans leur ascension des circuits US.

Les programmes internationaux devront être réactivés d’urgence pour aguerrir nos jeunes et l’appel aux compétences techniques devra être dynamisé et dépasser nos frontières, si nécessaire.

Ce n’est que par cette politique volontaire et courageuse que le golf aura, dans une perspective de 15 à 20 ans, la place qu’il mérite dans notre pays.

Alors souhaitons que 2019 soit l’année des changements indispensables pour le bien du golf français !

N’étant pas impliqué d’aucune manière que ce soit dans les instances dirigeantes du golf français à quelque échelle que ce soit, je suis ravi de voir que certaines personnes connaissant le golf beaucoup mieux que moi tiennent les mêmes discours que moi.

Si beaucoup en ce moment crient « Macron démission », moi je crie et je ne suis pas le seul « Grizot président!! »




Exercice du mois – 11-2018

10ème exercice du mois pour 2018 de Guillaume : grand jeu, le club au nombril.

Voici un exercice pour ressentir la coordination de vos bras et de votre corps. Améliorez votre synchronisation, vous obtiendrez des frappes puissantes et  précises.

Pour corriger :

– Des mains trop actives au démarrage
– Un haut du corps passif durant le démarrage

Pour améliorer :

– La coordination du corps et du club lors du démarrage du swing
– Le chemin de votre club durant la montée
– Votre rythme

Matériel utilisé :

– Un fer 7
– Des balles de practice
– Un bois de parcours

Comment vous organiser :

Positionnez le bout du grip contre votre nombril. Vos bras sont allongés, vos mains sur le shaft. Vous êtes organisé pour réussir cet exercice.

L’objectif de cet exercice est de réaliser des swings d’essais en laissant le bout du
grip contre votre nombril durant le démarrage de votre mouvement. Constatez que votre corps
et le club bougent ensemble lors du démarrage.

Des repères pour réussir l’exercice

– Regardez la tête de club quand elle part en arrière. Faites en sorte qu’elle reste basse sur les premiers centimètres
– Assurez-vous que le bout du grip continue à reposer contre votre nombril durant la première partie de la montée (soit jusqu’à ce que vos mains soient au-dessus de votre cuisse droite)
– Constatez que lors de la montée, le club, vos bras et vos épaules se déplacent d’un bloc

Et pour finir, la petite vidéo explicative.




Stage de golf Séjour Golf Tour

Du 21 au 26 Octobre, j’ai eu la chance avec ma chérie de participer à un stage de golf en Espagne, organisé par l’agence Séjour Golf Tour et son pro Guillaume Grampayre, dont vous retrouvez sur ce blog les exercices du mois.

Logés à l’hôtel Panorama à l’Estartit, le programme prévoyait 2h à 2h30 de cours le matin, le repas et un parcours accompagné l’après midi. Donc du costaud et de l’intensif. On allait pas être déçus 🙂

Le lundi matin le rendez-vous avait été donné sur le golf de l’Emporda, qui possède 2 parcours, la Forêt et le Links. Sur le practice au fond du golf, nous avons revus les fondamentaux. Nous étions 9 stagiaires et les niveaux allaient de golfeurs (euses) de niveau moyen à de bons golfeurs (euses), donc le niveau était un peu disparate. Mais Guillaume a su adapter ses cours à tout le monde. L’après midi, découverte et mis en situation sur le parcours de la Forêt, très beau parcours très boisé et un peu physique sur le retour.

Mardi matin, rebelote au même endroit mais pour travailler le petit jeu. Approches 30-50-80 m, travail sur la fluidité. Reprise de ce que l’on avait vu la veille aussi avec un petit débrief sur ce que Guillaume a vu sur le parcours. Après le repas, découverte du parcours Links. Parcours magnifique mais très difficile techniquement surtout quand on a quasiment jamais joué sur un links! Les scores s’en sont ressentis d’autant plus que les greens étaient très rapides et pentus. Mais j’ai commencé à ressentir les bienfaits du backswing en gardant le triangle des bras qui m’empêche d’envoyer tout à gauche quand je ne suis pas bien dans la balle. Reste à l’appliquer régulièrement ce que j’ai prévu de travailler cet hiver.

Mercredi changement de décor. Départ pour le golf de Gualta, pitch & putt de 18 qui se situe à coté du golf de l’Emporda. Là encore, un pur émerveillement nous attendait. Ce parcours n’a rien à envier au parcours 18 trous traditionnels tant il est bien entretenu, beau et varié. Début des cours autour du pitching green pour travailler les approches au bord du green. Légéreté et fluidité, peu de pression dans les doigts sont les maîtres mots de cette matinée. Après 2 h d’entrainement nous enchaînons directement avec le parcours accompagné. Nous avons tous notre sac de 14 clubs alors que 4 suffiraient, putter, 52-56° et pitch voire fer 9 pour faire les courtes distances de ces 18 pars 3. Et là, le miracle! Le coup sublime, le trou en 1 sur le 10, devant mes partenaires, Guillaume et Gonzalo un autre pro accompagné de 2 de ses stagiaires. Mon premier Hole In One!!
Je ne me suis pas fait prier pour payer ma tournée le soir à l’hôtel, mais pas devant du champagne, mais devant des bols de sangria.

Ce parcours se jouant assez vite (- de 3h à 3) nous avons eu le temps de rentrer nous reposer à l’hôtel avant de retrouver les autres stagiaires pour une partie de pétanque à coté de l’hôtel.

Jeudi, retour à l’Emporda pour l’entrainement au jeu long, puis départ pour le golf de Costa Brava à 35 minutes de là. Alors là on arrive sur un parcours très vallonné (comme le golf de Bresson vers Grenoble), avec des greens de folie. Un super entretien, des jardiniers partout. Le gros bémol de ce golf : l’accueil et le restaurant. Les employés sont très peu aimables quant au serveur du restaurant, il a carrément refusé de nous faire manger en terrasse alors qu’il faisait plein soleil et 25° car cela l’emmerdait de faire autant de chemin pour servir 10 personnes. Bref, nous sommes partis comme d’habitude par groupe de 3, et nous en avons pris plein les yeux. On a rarement l’occasion de jouer d’aussi beaux parcours.
Nous avons terminé le parcours très fatigués et après les 40 minutes de voiture, nous ne rêvions que d’une chose, une bonne bière et une douche.  Un de mes partenaires ayant eu du mal à passer les boules rouges en a été quitte pour payer 2 tournées de sangria avant le repas.

Le vendredi, dernier jour du stage, entrainement à l’Emporda puis compétition en scramble à 3. J’avais demandé à travailler les sorties de bunker car c’est un domaine que je maîtrise le moins. Après avoir bien joué dans le bac à sable 😉 nous sommes partis par équipe de 3 comportant 2 hommes et une femme pour cette petite compétition de fin de stage sur le parcours de la Forêt. L’obligation était de mettre en place ce que l’on avait vu dans la semaine chacun en fonction de ses problèmes. Tout allait bien jusqu’à 3 trous de la fin, nous étions à 0, mais la fatigue de la semaine nous a rattrapé et nous avons enchainé bogey-double bogey-bogey pour finir à +4.
Au final, nous finissons 2èmes derrière l’équipe de Lyazide le bordelais, devant l’équipe de Françoise la bordelaise à +5. Tout le monde a gagné une casquette et un marque balle logoté Emporda.

Nous avons fini le stage le vendredi soir autour d’une paella dans un restaurant en face de l’hôtel dans une ambiance chaleureuse et conviviale.

Retour à la réalité le samedi sous la pluie et le froid.

Toutes les photos sont consultables ici.

La vidéo du stage.