Jeu Quizz le Golf

Je vous présente aujourd’hui une excellente idée de cadeau de Noël, à petit prix, le jeu de société Quizz : le golf.

Ce jeu, testé par mes soins avec des amis, est très ludique mais ne s’adresse qu’à des joueurs de golf. Ne tentez pas de faire jouer des non-golfeurs, vous iriez droit à l’échec.

Descriptif du jeu

Un jeu composé de 110 cartes avec 550 indices pour tout savoir sur l’univers du Golf et tester vos connaissances entre amis ou en famille !

Quand est né ce sport diabolique? Qui surnomme-t-on « le savant fou »? …Avec ce quizz sur le golf vous saurez qui a porté le premier « the Belt » et qui a soulevé pour la première fois l’aiguière d’argent. Quand vous apprendrez le nombre de chances que vous avez de faire un trou en un, gageons que l’envie de combattre sera plus forte qu’une démission bien décevante. Alors, prêts ? C’est parti…

110 Cartes, 550 Indices, 5 Thèmes
– Joueurs et légendes
– Lieux et incontournables
– Le terrain et ses acteurs
– Coups et technique
– Matériel et divers

Comment jouer ?
Pour chaque question, 5 indices, de plus en plus faciles : moins le joueur utilisera d’indices pour répondre, plus il gagnera de points. Un jeu qui peut se jouer en duel, ou par équipes. Celui qui gagnera le plus de points à la fin de la partie sera désigné le « meilleur connaisseur Golf » du groupe !

Pour la modique somme de 13,90€ vous allez passer un bon moment entre amis et en plus si vous avez une bonne mémoire des réponses, vous pourrez fièrement étaler votre science du golf au bar du golf où vous jouez.

Pour commander c’est ici : https://www.editions-cairn.fr/sports-et-loisirs/1110-quizz-le-golf-9782350688022.html

 




Tiger Woods égale Sam Snead

En remportant lundi matin le Zozo Championship au Japon, Tiger Woods a égalé le record de 82 victoires sur le PGA Tour! Il rentre encore un peu plus dans l’histoire du golf.

Depuis ses 21 ans, il a joué 369 tournois et en a gagné 82 à 43 ans !

Ce dernier tournoi PGA, le Zozo Championsip, s’est déroulé au Japon, à Chiba, dans des conditions météorologiques difficiles, la pluie ayant perturbé très souvent aussi bien le bon déroulement du tournoi que le physique des joueurs. Mais le soleil était au rendez-vous du dernier acte, comme pour saluer le plus grand joueur de ces dernières décennies.

En tête depuis le 1er tour où il avait battu son score le plus bas pour un retour à la compétition, en claquant un magistral 64 (-6), score réitéré le lendemain pour prendre seul la tête avec 2 coups d’avance sur Gary Woodland, Tiger a déroulé son golf comme à ses plus beaux jours. Contraint par les conditions météorologiques de finir lundi matin (aucune partie n’avait pu être lancée vendredi à cause des trombes d’eau qui ses sont abattues sur Chiba) alors qu’il lui restait 7 trous à jouer et 3 coups d’avance sur Hideki Matsuyama, son plus proche adversaire à 3 coups seulement, il a assuré le principal malgré un bogey au 12 et a conclu de manière magistrale son tournoi par un splendide birdie au trou 18, son 72ème et dernier. Il a joué 66 (-4) pour le 3ème tour le samedi – dimanche et -3 pour le dernier tour.

Cette année 2019 restera une des plus belles du Tigre : avec un corps réparé par la chirurgie et une tête qui est passée à l’age adulte après ses déboires d’adolescent attardé, le champion de 43 ans aura marqué les compteurs officiels avec ses victoires au Masters et en circuit, son record du jour, mais aussi de façon plus générale, la planète golf par son empathie, ses sourires et son plaisir de vivre. Un équilibre qui devrait permettre à Woods de relever de nouveaux défis. Et de gagner de nouveau. Encore et encore.

On voit mal comment le capitaine de l’équipe américaine de la prochaine Présidents Cup qu’il est pourrait se passer à Melbourne en décembre d’un joueur comme Woods !

Au total, Tiger Woods a gagné 109 tournois, 82 sur le circuit PGA, 8 sur le Tour européen et 19 autres tournois dans sa carrière professionnelle.




The Open, à Portrush 68 ans après

Jeudi 18 juillet démarrera la 148ème édition de l’Open Britannique, que tout le monde appelle The Open, sur le parcours nord-irlandais du Royal Portrush. Et ce ne sera que la 2ème fois en 160 ans que ce parcours accueillera ce Majeur, 68 ans après la 1ère fois, en 1951.

D’habitude l’alternance des parcours se jouait entre l’Ecosse et l’Angleterre. Ce retour en « grâce » est dû en grande partie à la fin des trente années de plomb durant lesquelles catholiques et protestants s’entre-déchirèrent (3 600 morts), mais aussi par l’effort décuplé des responsables du Royal Portrush Golf Club d’améliorer leurs infrastructures devenues obsolètes pour accueillir un événement mondial tel que The Open.

Mc Dowell, Mc Ilroy et Clarke jouent à domicile

Une 148e édition par conséquent pas comme les autres pour Rory McIlroy, Graeme McDowell et Darren Clarke, les plus illustres golfeurs nés en Ulster et tous vainqueurs en tournois Majeurs. Le premier, lauréat de l’Open britannique 2014 au Royal Liverpool, connaît ainsi parfaitement les lieux. A 16 ans seulement, il y signait le record du parcours en claquant un monstrueux 61 (-11). Le deuxième, né le 30 juillet 1979 à… Portrush et victorieux de l’US Open 2010 à Pebble Beach (Californie), est toujours membre éminent de ce même Royal Portrush Golf Club. Quant au troisième, vainqueur du British 2011 au Royal St George’s, il a grandi à Dungannon, à moins d’une heure de Portrush.

Attention au Calamity Corner

Le par 71 long de 7 344 yards (6 715 mètres) du Royal Portrush Golf Club (Dunluce Links), qui, pour l’anecdote, emprunte deux trous du Valley Links, l’autre dix-huit trous du complexe, a cette particularité d’être sorti de terre en 1888 et d’avoir été imaginé par le mythique Old Tom Morris, pionnier du golf, vainqueur à quatre reprises d’un British encore embryonnaire (1861, 62, 64 et 67). Il a été ensuite savamment « relooké » par Harry Colt dans les années 1930. A l’image du postage stamp à Troon, le tout petit par 3 du 8 (112 mètres), Portrush propose lui aussi un par 3 atypique (le 16), long de… 215 mètres sans le moindre bunker aux alentours mais posé au sommet d’une butte pas franchement accueillante. Savoureusement appelé Calamity Corner, il risque fort de constituer un endroit clé durant les quatre tours.

4 français dans le champ

Alexander Levy, Michaël Lorenzo-Vera, Romain Langasque, Benjamin Hébert (dernier qualifié dimanche dernier) seront sur le parcours. Alexander Levy n’a franchi qu’un seul cut lors de ses huit dernières sorties sur le Tour européen (au Belgian Knockout), ne postant que deux cartes dans les 60 en seize tours. L’occasion est par conséquent toute trouvée d’inverser la tendance, d’autant qu’en trois participations au British (2015, 17, 18), le Varois n’a jamais passé le cut. En revanche, pour Michaël Lorenzo-Vera, Romain Langasque et Benjamin Hébert, la période est plutôt faste. Le Basque, 62e à Birkdale en 2017 pour ses débuts, reste sur une deuxième et une neuvième places (en Andalousie et en Irlande). Mieux, il n’a pas raté un seul week-end depuis le Dubaï Desert Classic fin janvier. L’Azuréen, lui, a d’ores et déjà assuré son droit de jeu pour 2020, allors qu’il avait dû passer par les Cartes européennes en novembre dernier. Il vient ainsi de finir seul troisième du Scottish Open avant de grimper dans la foulée à la 13e place de Race. Ce sera son second British après 2015 à St Andrews et une 65e place finale. Et que dire du Briviste, battu au 3e trou de playoff de ce même Scottish Open par l’Autrichien Bernd Wiesbergeraprès avoir eu un putt d’un mètre cinquante pour débloquer enfin son compteur sur l’European Tour… En se qualifiant pour Portrush, il a cependant validé sa carte pour 2020. Présent en 2008 au Royal Birkdale en tant qu’amateur (cut manqué), Hébert cherchera à consolider sa place au sein du top 10 de la Race (9e).

Suivre The Open à la télévision

Jeudi 18 juillet, 1er tour : 07h30 (Golf +) ; 13h00 (Canal + Sport)

Vendredi 19 juillet, 2e tour : 07h30 (Golf +) ; 13h00 (Canal + Sport)

Samedi 20 juillet, 3e tour : 11h00 (Golf +) ; 13h00 (Canal + Sport)

Dimanche 21 juillet, 4e tour : 10h00 (Golf +) ; 13h45 (Canal +)




Gary Woodland remporte l’US Open

L’Américain Gary Woodland a remporté dimanche l’US Open sur le parcours de Pebble Beach en devançant le tenant du titre Bruce Koepka de 3 coups. C’est son 1er Majeur en carrière.

Koepka qui espérait conquérir une troisième fois de suite l’US Open, n’a donc pas vu son rêve se réaliser. L’exploit de Willie Anderson n’a donc pas été égalé. Entre 1903 et 1905, ce golfeur américain d’origine écossaise avait enchaîné trois victoires consécutives à l’US Open. Il finit 2ème, comme lors du masters à Augusta.
Il a pourtant attaqué, et fait ce qu’il avait dit la veille, devant les micros des journalistes. C’est-à-dire mettre la pression sur Gary Woodland et Justin Rose qui étaient devant lui. Ses cinq premiers trous furent tout simplement impressionnants de maîtrise et d’adresse avec quatre birdies.

Justin Rose, lui, n’a pas supporté cette pression avec une journée à oublier ponctuée de six bogeys. Ça faisait beaucoup pour espérer inscrire son nom au palmarès du 119e US Open. Même constat pour Rory McIlroy qui, dès le deuxième trou, perdit toute illusion avec un double bogey.

Quant à Tiger Woods, il a connu une semaine difficile sur ce parcours sur lequel il avait en 2000 explosé tout le monde en gagnant avec 15 coups d’avance. Seule éclaircie, ses 9 derniers trous de dimanche où il joue -4, lui permettant enfin de battre le parcours à -2 pour la journée.

 

 




US Open 2019, les horaires de diffusion

L’US Open 2019, 3ème Majeur de l’année,commence aujourd’hui sur le parcours mythique de Pebble Beach en Californie. Malgré le décalage horaire important (9h), voici pour les couche-tard les horaires de diffusion sur les chaines du groupe Canal.

Jeudi 13 juin : 1er tour
21h – 4h30 sur Golf +
Codiffusion sur Canal+ Sport : 00h – 4h30

Vendredi 14 juin : 2e tour
21h – 4h30 sur Golf +
Codiffusion sur Canal+ Sport : 23h45 – 4h30

Samedi 15 juin : 3e tour
20h30 – 4h sur Golf +
Codiffusion sur Canal+ Sport : 23h45 – 4h

Dimanche 16 juin : 4e tour
20h30 – 4h sur Golf +
Codiffusion sur Canal+ Sport : 20h45 – 22h30
Codiffusion sur Canal+ : 22h30 – 2h

Sur le site L’Équipe

Reportages, analyses, vidéos… Notre envoyé spécial à Pebble Beach, Guillaume Dufy, et le reste de la rédaction vous feront vivre l’US Open sur notre site Web.




USPGA, Tiger Woods favori ?

L’édition 2019 de l’USPGA commence aujourd’hui sur le célèbre parcours de Bethpage Black, sur lequel le Tigre a déjà gagné. Pour autant peut-on le considérer comme le favori de ce Majeur, lui qui n’a pas joué depuis sa victoire au Masters.

Petite vidéo explicative.

De plus, on le sait, Tiger ne joue jamais énormément sur une saison et sait se gérer en vue des Majeurs qui arrivent. C’est ce qu’expliquent Thomas Levet et Adrien Toubiana sur Golf Plus.

Pour tout voir et tout savoir, rendez-vous dès ce soir 19h sur Golf Plus.




15ème Majeur pour Tiger Woods au Masters

Beaucoup l’espéraient, énormément craignaient de ne plus jamais vivre cela, mais Tiger Woods a déjoué tous les pronostics les plus sombres en remportant dimanche son 15ème Majeur, le plus prestigieux des 4 Majeurs, le Masters.

Parti dimanche à -11 avec 2 coups de retard sur Francesco Molinari et à égalité avec Tony Finau, le Tigre a patiemment tissé sa toile pour faire craquer ses rivaux. Il avait encore 3 coups de retard au 12, fameux petit par 3 de l’Amen Corner, quand il vit l’Italien mettre sa balle dans l’eau alors que lui mettait sa balle au sec au milieu du green. Finau aussi voyait sa balle retrouver celle de Molinari au fond du lac. 1 par et 2 double bogeys plus tard et il n’avais plus qu’un coup de retard.

Au 15, même scénario pour l’italien qui après un mauvais drive, se recentra trop long  et se retrouva dans les spectateurs, balle posée sur de l’herbe écrasée. Sur son approche il avait la malchance de voir sa balle toucher une pomme de pin et finir sa balle une nouvelle fois au milieu de l’eau. Drop puis 2 putts pour double bogey alors que Tiger Woods assurait le birdie pour prendre définitivement la tête du tournoi.

Une merveille de fer 8 au 16 posée à 50 cm du trou lui assurait 2 coups d’avance sur son principal rival du moment, son compatriote Brooks Koepka qui jouait dans la partie devant lui.

Il ne lui restait plus qu’à assurer le par au 17 et même si Koepka finissait avec un birdie au 18, il avait un matelas suffisant pour se permettre un bogey sur le dernier trou ce qu’il fit par la faute d’un coup de bois 3 au départ trop assuré qui finit à droite en bordure du rough, ne lui permettant pas d’aller chercher le green en 2. une approche et 2 putts plus tard, Tiger Woods pouvait lever les bras et laisser éclater sa joie, devant la foule en délire et sous les yeux de sa maman Kutilda et de ses enfants qui le voyaient gagner un majeur pour la 1ère fois.

Je vous propose de revivre ces derniers instants ainsi que la remise de la veste verte dans la petite vidéo ci dessous (désolé pour l’image qui bouge mais c’est pas facile avec un smartphone à bout de bras).




Rory McIlroy s’octroie le Players

L’Irlandais n’aurait pas pu souhaiter meilleur dénouement le jour de la Saint-Patrick, la fête de tous les Irlandais, qu’en remportant ce que l’on appelle le 5ème Majeur, le Players Championship.

L’ancien N.1 mondial a rendu une dernière carte de 70 (-2) pour un total de 272 (-16) et a empoché sur le prestigieux parcours du TPC Sawgrass le 15e titre PGA de sa carrière. Il a devancé d’un coup l’Américain Jim Furyk, 2e (273, -15) et deux coups l’Anglais Eddie Pepperell et le Vénézuélien Jhonattan Vegas, 3e ex aequo (274, -14).

Grâce à cette victoire il rejoint le club très fermé des joueurs ayant remporté 15 titres avant leurs 30 ans : Jack Nicklaus et Tiger Woods.

A 1 mois du Masters, seul Majeur qui manque à son palmarès, il envoie un signal fort aux autres joueurs en se plaçant comme favori naturel.

 « Cela fait quelques semaines déjà que je tourne autour de la victoire, cela m’a aidé, car je me sens de plus en plus en confiance », a expliqué le Nord-Irlandais, qui s’était déjà classé cinq fois dans le top 10 d’une épreuve PGA cette année.

Mais rien n’a été facile pour l’ex n° 1 mondial qui partait avec un coup de retard sur la tête. Très vite, comme la quasi-intégralité du champ, Rors pliait face aux conditions délicates balayant la scène. Balle dans l’eau dès le 4 et double bogey, +2 après huit trous, ses chances étaient de plus en plus minces. Mais le cador de l’Ulster ne comptait pas laisser une nouvelle chance de succès lui filer entre les pattes un dimanche. Birdies aux 9, 11 et 12 pour prendre seul la tête à 15 sous le par. Un par vendangé au 14 (putt de 1m30 manqué) laissait pourtant planer les fantômes de ses récents échecs dominicaux. Sauf qu’une nouvelle fois deux birdies aux 15 et 16 puis deux solides pars pour finir permettaient à Rory de repartir avec le trophée tant attendu.

Les highlights de Rory lors de ce dernier tour.