Transition écologique

transition écologiqueLes licenciés de la Ffgolf ont reçu un long mail de leur président, Pascal Grizot, qui revient sur les polémiques nées cet été de la sécheresse et de certaines affirmations de politiques de tous bords.

Chères licenciées, chers licenciés,

Au cœur de l’été, alors que la France faisait face à une intense période de sécheresse, je vous ai adressé un message concernant l’arrosage de nos golfs.

Ce message se voulait une réponse aux attaques injustes et parfois violentes émises à l’encontre de notre sport par certains politiques.

Afin que vous puissiez vous forger votre propre opinion, vos propres convictions sur ce sujet évidemment sensible, je vous ai donc donné les vrais chiffres de la consommation d’eau de nos clubs. J’ai aussi porté à votre connaissance les règles strictes qui encadrent l’arrosage des parcours en cas de crise majeure.

Alors que certains de nos territoires souffraient terriblement du manque d’eau, obligeant à des solutions extrêmes, les gestionnaires de golf se sont montrés à la hauteur. Ils ont agi en acteurs responsables et solidaires. C’est un fait indéniable.

Lorsqu’il le fallait, partout en France, ils se sont attachés à préserver seulement les greens, soit 1 à 2% de la surface totale de leur golf. Les 98% restant ont pâti significativement du manque d’eau.

Parce qu’il le fallait, certains d’entre eux ont même stoppé intégralement l’arrosage. 71 de nos golfs ont été concernés. Si une partie de ces derniers ont sollicité des dérogations auprès des préfets, faisant valoir l’accord-cadre signé avec les Ministères de la transition écologique et de l’Agriculture permettant la sauvegarde des greens, ceux se situant dans des zones d’extrême tension se sont abstenus naturellement.

Les médias français se sont emparés de cette polémique naissante et nous ont tous sollicités. Bien entendu, nous leur avons répondu individuellement et en toute transparence avec des données scientifiques et techniques à l’appui. La ffgolf n’a jamais refusé la discussion et ne s’est pas repliée sur elle-même. Elle ne l’a pas fait parce qu’elle n’avait aucune raison de le faire.

Si le golf a encore des progrès à réaliser et doit accélérer sa transition écologique, il n’a pas à avoir honte ni à se cacher. En deux décennies, les golfs ont déjà réduit de 40% leur consommation d’eau, avec souvent à la clef des investissements très significatifs. Et la filière est en mouvement. Sur notre site internet et nos réseaux sociaux, très régulièrement nous mettons en lumière les engagements de nos golfs sur ce volet et sur bien d’autres encore. Je pense notamment à la préservation et la restauration de la biodiversité pour lesquelles les golfs jouent un rôle reconnu, notamment des experts du Muséum National d’Histoire naturelle et de l’Office National de la Biodiversité avec qui nous collaborons activement.

Le golf ne s’est pas caché

Le golf ne s’est pas caché aussi parce qu’il fait du bien à la planète, comme à de nombreux français. Nos détracteurs feraient bien de s’y intéresser.

Savent-ils que les terrains de golf sont des remparts à l’urbanisation excessive, comme c’est notamment le cas dans différentes zones particulièrement denses démographiquement ?

Non.

Savent-ils que les terrains de golf permettent de lutter contre l’artificialisation des sols ?

Non.

Savent-ils que les terrains de golf sont des barrières coupe-feu, comme ils l’ont prouvé à de nombreuses reprises en différents lieux au cours de la période récente ?

Non.

Savent-ils que les gazons des golfs sont des puits de captation carbone, tout comme les forêts et végétaux qui les bordent dans la majorité des situations ?

Non.

Savent-ils encore que les espaces golfiques sont des îlots de fraicheur en cas de canicule ?

Non.

Ils ne savent rien de tout cela.

Comme ils ignorent ou font semblant d’ignorer que le golf n’est pas un sport réservé à des privilégiés. Il est même devenu, en France, en 2021, le 4e sport en nombre de licenciés derrière le football, le tennis et l’équitation.

Et c’est bien la conjugaison de cette double ignorance qui les amène à prononcer des mots irresponsables et fortement néfastes à notre sport.

C’est en ignorant cette réalité que nos contempteurs se sont précipités sur des chiffres erronés pour lancer leurs attaques. La consommation d’eau annoncée de nos terrains était 36,5 fois supérieure à la moyenne nationale réelle, se référant délibérément à un rapport parlementaire obsolète, contredit depuis, par deux rapports plus récents, aussi sérieux que professionnels.

L’ignorance fait mal. Elle fait mal à nos gestionnaires qui emploient chaque jour un total de 15 000 salariés et tentent de faire prospérer leur activité comme toute entreprise française et d’en assurer la survie lorsqu’ils doivent composer avec des éléments contraires. Elle fait mal à une filière qui n’a pas attendu l’été 2022 pour accélérer sa transition écologique.

C’est pourquoi j’invite les politiques et tous ceux qui nous ont ciblés, à la retenue et à la modération. A l’analyse, plutôt qu’à l’invective. Ils font face eux aussi à des problématiques qui appellent des réponses. Christophe Bechu, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires de France, rappelait récemment qu’un milliard de m3 d’eau potable est perdu chaque année en raison de fuites sur les réseaux vieillissants de nos communes.

Malgré tout, ce n’est pas parce que nous croyons ces attaques injustes que le golf n’a rien de plus à entreprendre en matière de gestion de l’eau. Le changement climatique, la raréfaction des ressources et la perspective du durcissement légitime de la réglementation nous obligent à faire davantage. Nos gestionnaires en sont pleinement conscients. Et soyez assurés qu’ils sauront, sous l’impulsion et avec le soutien de la Fédération, relever ce défi immense.

Des solutions, encore et toujours

Des solutions existent. Certaines sont à notre portée. Je pense notamment à :

-la constitution de réserves d’eaux pluviales : bassins de rétention, bassins versants…
la rénovation des systèmes d’irrigation : éradication des fuites, système d’arrosage sélectif et économe et adoption de nouvelles technologies.

-l’utilisation des graminées moins consommatrices d’eau et résistantes au stress hydrique ainsi qu’aux maladies.

-l’utilisation de tous les moyens efficaces pour limiter l’évaporation sur les plans d’eau.

Ce ne sont pas les seules solutions. Il en existe d’autres mais elles ne dépendent pas que de nous. Une évolution de la législation s’avère nécessaire dans bien des cas. Je pense principalement à l’utilisation des eaux usées traitées pour arroser.

Ce qui se passe chez une partie de nos voisins doit nous inspirer. Le cas de l’Espagne m’interpelle. Il y pleut beaucoup moins qu’en France. Pourtant, l’impact de la sécheresse est moindre grâce au recyclage notamment. Chez nos voisins, 14% des eaux usées sont retraitées contre moins de 1% en France. Leur agriculture et leurs golfs ne manquent ainsi pas d’eau.

Il n’y a pas de hasard. Si j’ai fait de la transition écologique un des trois piliers du projet que je porte, avec les membres du comité directeur, pour le golf français, c’est parce que cette question est déterminante pour l’avenir du golf. Jérôme Paris, ancien vice-président de la ffgolf, l’avait clairement énoncé aux débuts des années 2000 lorsqu’il avait engagé la Fédération française de golf dans cette dynamique.

L’urgence, nous la connaissons. Les enjeux, nous les connaissons. Nous agissons déjà et allons poursuivre nos efforts.

Soyez pleinement assurés de notre total engagement. Avec les équipes de la Fédération, nous travaillons sans relâche pour faire valoir nos arguments en faveur d’un développement de notre sport compatible avec les enjeux écologiques. Notre détermination est sans faille.

Je compte sur vous tous également pour être derrière vos clubs et les soutenir dans cette transition écologique, dont nous devons tous être les acteurs. Dans cet objectif, il nous faudra faire évoluer notre regard et nos pratiques, pour préserver notre bien commun, la planète.

Pascal Grizot
Président de la ffgolf




Sécheresse, Pascal Grizot fait une mise au point

sécheresse pascal grizot fait une mise au pointAlors que la sécheresse sévit en France, Pascal Grizot, Président de la Ffgolf, réagit aux attaques injustes proférées ces derniers jours et fait le point en toute transparence.

Chers licenciés,

Alors que la sécheresse sévit en France, s’accompagnant de restrictions d’usage de l’eau bien légitimes, notre sport, qui agit pourtant en pleine responsabilité et solidarité dans ce contexte difficile, subit actuellement de la part de certains hommes politiques des attaques injustes dans les médias concernant l’arrosage des golfs.

Même si vous êtes les premiers témoins des efforts très importants de nos golfs dans ce domaine, il m’a semblé important de partager avec vous, en toute transparence, les chiffres et informations que je m’évertue, avec les équipes de la Fédération, nos organes déconcentrés (Ligues et Comité Départementaux), nos clubs et les organismes représentatifs de la filière, à diffuser largement ces derniers jours auprès des Français afin que la vérité soit rétablie et l’image de votre discipline préservée.

Consommation moyenne en eau de nos golfs sur une année

La consommation nationale moyenne annuelle d’eau d’un golf est de 25 000 m3 par an et par tranche de 9 trous. Elle est ainsi très éloignée du chiffre communiqué ces derniers jours par certains hommes politiques évoquant une consommation de 5000 m3 par jour soit 1 825 000 m3 par an. Il nous est bien difficile de rester sans réactions face à des chiffres 36,5 fois supérieurs à la réalité. Seule l’ignorance peut conduire à de tels écarts.

Consommation d’eau de nos golfs en cas de sécheresse et surfaces arrosées

En cas de sécheresse dure et prolongée, seuls les greens (essentiels à la survie du parcours) sont arrosés. Ils ne représentant qu’1 à 2% de la surface totale du golf. Comme moi, vous comprenez dès lors que 98 à 99% de la surface totale du golf ne sont en revanche plus arrosés, ce qui éclaire suffisamment le sens de responsabilité de tous les acteurs de la filière golf. Le besoin minimal pour la survie des greens d’un golf de 18 trous par forte chaleur, est de 100 à 120 m3 par jour (la surface des greens d’un golf 18 trous représente 1 à 1,5 hectare). Par conséquent, pour un golf 9 trous, le besoin minimal pour la survie des greens est de 50 à 60 m3 / jour. L’arrosage prend en compte l’évapotranspiration due à la température, à l’ensoleillement et au vent qui détermine le calibrage du bon volume vital nécessaire.

Mesures de restrictions selon les différents paliers d’alerte en période de sécheresse

Le golf, comme tous les usagers de l’eau, dépend de 4 niveaux de restrictions fixés par les DDT (vigilance, alerte, alerte renforcée, crise). En seuil de crise, il est interdit d’arroser les golfs. Les greens peuvent être préservés, sauf en cas de pénurie d’eau potable, par un arrosage « réduit au strict nécessaire » entre 20h00 et 8h00, et qui ne pourra représenter plus de 30 % des volumes habituels. Un registre de prélèvement devra être rempli hebdomadairement pour l’irrigation. Un Accord-Cadre national pour la période 2019-2024 FFGOLF, GEGF, GFGA / Ministères de la transition écologique, des Sports et de l’Agriculture préconise la mise en œuvre de mesures de restrictions d’arrosage adaptées aux besoins vitaux des structures golfiques et aux particularités de leurs surfaces engazonnées. Comme indiqué expressément dans l’accord, le respect de ces mesures n’est pas obligatoire, les préfets pouvant prévoir des mesures plus contraignantes s’ils estiment qu’une pénurie d’eau potable est à craindre, ou que les conditions locales l’imposent. Les maires peuvent également prévoir des mesures plus contraignantes.

Ci-dessous, le tableau complet des limitations des usages de l’eau pour les golfs :

Interdiction totale d’arrosage

En application des arrêtés sécheresse en vigueur dans certains départements, et malgré notre accord cadre, nous constatons que l’arrosage des terrains de golfs est désormais interdit au sein de ces territoires pour une durée pouvant aller jusqu’au 31 octobre 2022. L’interdiction totale d’arrosage est l’équivalent d’une fermeture administrative pour les golfs concernés qui entraîne inévitablement la perte de l’outil de production des entreprises gestionnaires de golf.

C’est pourquoi chaque golf concerné demande aujourd’hui une dérogation individuelle permettant le sauvetage des surfaces les plus fragiles et les plus coûteuses à travers les mesures prévues au stade 4 de notre accord cadre :

  • Arrosage réduit au strict nécessaire et uniquement des greens
  • Arrosage uniquement entre 20h00 et 8h00
  • Arrosage ne pouvant représenter plus de 30% des volumes habituels
  • Relevés de consommation d’eau quotidienne
  • Aucun arrosage en cas de pénurie d’eau potable

Des démarches que la Fédération française de golf suit avec la plus grande attention tentant avec discernement de mener des dialogues quotidiens avec l’Etat et les collectivités pour la recherche de solutions.

Si nous cherchons à obtenir des dérogations au cas par cas, quand la situation au niveau local, le permet, en aucun cas, nous en sollicitons quand la pression est telle que les populations doivent être ravitaillées en eau par des citernes.

Enjeu du maintien de l’arrosage des greens

Le golf est une activité sportive de loisir marchand impliquant une filière économique qui doit préserver son activité au risque de créer un impact non négligeable sur sa filière (chômage, perte d’exploitation, faillite). Il convient de rappeler que la filière économique que nous défendons représente un poids économique de plus de 1.5 milliard d’euros en France et assure 15 000 emplois dont 7 500 emplois directs sur le terrain. Il s’agit à 83% d’emplois en CDI dont 61% d’emplois d’ouvriers, et non délocalisables. Le parcours étant l’élément numéro 1 de l’outil économique, il est nécessaire de le préserver en passant par un arrosage minimal vital. Seul le green reste l’élément essentiel pour garantir une pratique de l’activité, d’où les accords passés avec les pouvoirs publics pour pouvoir les préserver au maximum.

Un green de golf est du gazon planté sur un sol sableux et drainant. Pas d’arrosage pendant plusieurs jours conduit à la mort toutes les graminées présentes sur les greens car ces plantes ont de faibles enracinements ce qui les rend extrêmement sensibles à la sécheresse et oblige à des arrosages fréquents. La mort des greens en période estivale conduit à une fermeture de la structure et perte d’exploitation pendant 6 mois jusqu’au printemps de l’année suivante car il faut au moins 3 mois de végétation active (température moyenne du sol >10°C) pour obtenir un green de qualité normale à partir d’un nouveau semis. A cette perte d’exploitation de 6 mois, s’ajoutera le coût de la remise en état :

  • Par semis le coût moyen de rénovation est de l’ordre 3€ HT le m², soit 30.000 € pour 1 hectare de green
  • Par placage, le coût moyen est de l’ordre de 30 € HT le m², soit 300.000 € pour un 1 hectare de green…
  • Pendant ces travaux, les golfs devront être fermés avec toutes les conséquences induites en matière d’emploi.

Golfeurs et exploitants unis pour agir en responsabilité

Alors que le golf est désormais 4ème sport en nombre de licenciés en France, loin des clichés que certains veulent tenter encore de lui coller, et qu’il fait partie des disciplines Olympiques de 2024, un faux débat d’écologie de classe initié par certains politiques vise à nous distinguer artificiellement des autres sports de gazons collectifs et populaires qui, sans les nommer, ne sont pas visés par nos opposants. Par ailleurs, ne pas tenir compte des travaux engagés depuis les sécheresses de 2003 et 2005, avec tous les Ministères concernés quelle que soit leur couleur politique, depuis plus de 20 ans nous paraît injuste vis-à-vis des golfs qui ont rempli leurs objectifs de réduction de la consommation en eau de 30% chaque année avec des investissements considérables.

Nous continuerons sans relâche à rétablir la vérité avant de poursuivre en acteurs responsables la transition écologique que nous avons depuis longtemps entamé avec notamment une gestion raisonnée de la ressource en eau.

A ce titre, de manière plus structurelle, nous allons prendre l’attache des Ministères concernés et agences de bassin pour créer un fonds d’investissement permettant de financer la rénovation des systèmes d’irrigation, moins consommateurs, ainsi que la création de bassins de rétention pour les golfs.

Et je veillerai avec l’ensemble des acteurs de la filière à rappeler à tous les golfeurs combien il est fondamental de s’habituer désormais à jouer sur des surfaces moins vertes et plus fermes. Regardez la qualité des tournois organisés par le Royal and Ancient sur les parcours britanniques. L’ensemble des surfaces sont jaunies par la sécheresse, à l’exception des greens. Les Open Britanniques Féminin et Masculin, ont toujours été et sont aujourd’hui plus que jamais les épreuves sportives de référence de notre discipline, malgré la tension sur la ressource en eau.

D’une certaine manière, c’est un retour aux sources autant que le sens de l’histoire. Je sais pouvoir compter sur chacun d’entre vous dans l’intérêt collectif.

Pascal Grizot




La FFGolf récompensée

La FFgolf recompenséeLes Trophées SPORSORA du Marketing Sportif ont été attribués mardi devant 700 professionnels du secteur par un jury présidé par Marie-Amélie Le Fur, Présidente du Comité Paralympique et Sportif Français. Le trophée Engagement Responsable de cette 18ème édition est revenu à la FFGolf pour son programme golf pour la biodiversité.

Programme golf pour la biodiversité

Consciente qu’il existe sur chacun des golfs de France une biodiversité potentiellement riche mais trop peu connue, la FFGolf a souhaité donner une nouvelle dimension à ses actions en faveur de la préservation de l’environnement en étendant en 2018 son partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN). Cette collaboration a permis de créer une démarche d’engagement des clubs ambitieuse et inédite intitulée Programme Golf pour La Biodiversité. Ce programme est soutenu par l’ensemble des organisations représentatives du golf français et international. Le Programme Golf pour la Biodiversité vise à faire prendre conscience et à faire connaitre aux différentes structures golfiques la richesse du patrimoine naturel qu’elles abritent mais aussi et surtout à le protéger à long terme. Un club engagé doit avoir une vision éclairée de la richesse de la biodiversité qu’il héberge, mais aussi identifier et mettre en place un plan d’actions permettant le respect, la protection et la reconquête de cette dernière.

Pascal GRIZOT, Président de la Fédération française de golf :

« Les interactions entre le jeu de golf et son environnement sont probablement parmi les plus fortes de toutes les disciplines sportives. Golf et environnement sont indissociables. Chaque parcours abrite et protège une nature riche, belle, mais aussi menacée. C’est pourquoi nous nous attachons à la protéger à travers le déploiement du Programme & Label Golf pour la Biodiversité.
Avec l’appui du Muséum national d’Histoire naturelle, nous donnons aux clubs les clés afin qu’ils appréhendent mieux la biodiversité de leur site, agissent pour la protéger mais aussi sensibilisent les pratiquants à cette richesse. Nos espaces golfiques sont et seront, demain toujours plus, des atouts pour la protection de la biodiversité.
Le trophée SPORSORA vient reconnaitre le sérieux, la crédibilité et le caractère innovant de notre démarche. Nous tenons ainsi à remercier les membres du jury ainsi que tous nos partenaires et contributeurs qui font de ce projet une réussite. Cette impulsion nous pousse à atteindre et dépasser notre objectif de 200 clubs labellisés d’ici 2024. »




Mon Carnet de Golf Génération 2024

Après son succès en 2018, Mon Carnet de golf fait son retour pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 et s’inscrit dans le programme Génération 2024 !

Pascal Grizot, Président de la Ffgolf, aux côtés de Roxane Lavergne, David Robert et Brigitte Henriques, respectivement Directrice académique adjointe des services de l’Éducation nationale des Yvelines, Manager du Programme Bouger + de la Direction impact et héritage de Paris 2024, Présidente du Comité National Olympique et Sportif Français a officiellement présenté, ce matin au Golf National, Mon Carnet de Golf en route vers 2024, nouvelle version du livret pédagogique multidisciplinaire qui avait rencontré un grand succès dans le cadre de l’accueil de la Ryder Cup 2018 en France.

90 000 élèves dans 3000 classes

Déterminée à laisser un héritage tangible de la Ryder Cup en France et populariser la pratique de sa discipline en particulier auprès des jeunes, la ffgolf avait lancé en 2016 la diffusion à très grande échelle d’un livret pédagogique pluridisciplinaire, appelé Mon carnet de Golf, initié trois ans plus tôt par Saint-Quentin-en-Yvelines, territoire hôte de la Ryder Cup avec la DSDEN 78. Objectif, proposer aux enseignants, en s’appuyant sur le mythique match Europe – États Unis, un projet pédagogique centré autour du golf et très loin des idées reçues. Deux mille six cent soixante-quatorze classes de CM1 et CME l’avaient alors adopté, éveillant la curiosité pour la petite balle blanche de plus de 70 000 élèves partout en France.

Fort de ce succès et dans la perspective de l’accueil au Golf National des épreuves de golf des Jeux de Paris 2024, la ffgolf, l’Académie de Versailles, la DSDEN 78, le Comité départemental de golf des Yvelines, avec le concours du Lycée Professionnel Claude-Garamont à Colombes ainsi que le soutien de l’Agence Nationale du Sport et du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, ont oeuvré dès la fin de l’année 2018 à la réalisation d’une nouvelle version de ce livret.
Construit cette fois autour des valeurs de l’olympisme et de Paris 2024, le livret sera destiné non seulement aux élèves de CM1 et CM2 mais également aux élèves de 6e. Il couvre ainsi, l’intégralité du cycle 3. Autre nouveauté à souligner, l’accessibilité de la pratique aux personnes en situation de handicap et le paragolf sont largement abordés.
La ffgolf ambitionne de diffuser très largement ce nouveau livret dans les écoles. Sur tout le territoire, outre-mer compris, elle espère le mettre entre les mains de 90 000 élèves répartis dans 3 000 classes.

Également disponible sur la plateforme Génération 2024, Mon Carnet de Golf en route vers 2024 bénéficie du label Génération 2024 du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Une reconnaissance dont la Ffgolf et l’ensemble des parties prenantes du projet sont très fières.




Compétitions amateurs : reprise le 20 mars

La Fédération française de Golf, emmenée par son nouveau président Pascal Grizot, a réussi à faire fléchir le ministère des Sports pour permettre la reprise des compétitions amateurs dès le 20 mars. Cette reprise, attendue par tous les mordus de golf et de compétitions, se fait bien sous conditions sanitaires.

Les restrictions

Tout d’abord, seuls les abonné(e)s et les membres des clubs de golf peuvent participer aux compétitions de leur club. Impossible donc d’aller disputer le Trophée Machin-Chose dans le golf voisin.

Seules les formules de jeu en simple sont autorisées. Exit donc les scramble à 2, le 4 BMB, les greensome ou foursome, pour le moment. Les interclubs sont également interdits.

– Au départ et sur le parcours les joueurs devront respecter les mesures sanitaires générales (distanciations physiques de 2 mètres en toutes circonstances).
– Nous recommandons aux joueurs de ne pas toucher les drapeaux et les piquets de bornage du terrain. Les joueurs auront la possibilité de le faire uniquement dans le cas où ils se lavent les mains AVANT et APRES cette manipulation avec une solution hydroalcoolique.
– La manipulation des râteaux dans les bunkers est proscrite jusqu’à nouvel ordre.
Les râteaux étant enlevés des bunkers, le ratissage doit se faire avec le pied ou le club. Cependant si ce ratissage grossier affecte manifestement trop l’équité du jeu, il est possible d’autoriser une Règle locale permettant de placer la balle la balle dans le bunker à une longueur de club et ce pas plus près du trou que sa position d’origine. Règle locale type :
Quand la balle du joueur repose dans un bunker, le joueur peut se dégager gratuitement une seule fois en plaçant la balle d’origine ou une autre balle et en la jouant, de cette zone de dégagement.
Point de référence : l’emplacement de la balle d’origine.
Dimension de la zone de dégagement mesurée à partir du point de référence : une longueur de carte de score mais avec ces limitations : la zone de dégagement doit être dans le bunker et ne doit pas être plus près du trou que le point de référence.
Pénalité pour jouer la balle d’un mauvais endroit en infraction avec la Règle locale : pénalité générale
– Chaque joueur doit être en possession d’un flacon de cette solution dans son sac, avec vérification avant le départ soit par le starter, soit par le référent Covid-19 de la compétition. En l’absence de possession de solution hydroalcoolique dans son sac, le joueur ne pourra pas prendre le départ et sera disqualifié.
– Si un joueur ne se lave pas les mains avec la solution hydroalcoolique avant de manipuler un piquet ou un drapeau, il est susceptible d’encourir des pénalités pour infraction au Code de comportement (cf. Règles locales permanentes des épreuves fédérales amateurs).
– A l’exception du match play, les putts ne peuvent pas être donnés en compétition.
– La balle est considérée comme entrée si n’importe quelle partie de la balle est dans le trou, sous la surface du green.
– Interdiction des cadets (pas d’échanges de matériel autorisé) et le nombre d’accompagnants limité à une personne par joueur. L’accompagnant n’est pas autorisé à donner des conseils au joueur. L’accompagnant est également soumis aux règles du Protocole sanitaire.
– Les regroupements dans les zones d’accueil et de départ doivent être limités à 6 personnes.
– L’échange de cartes de scores entre les joueurs n’est pas autorisé. Il est fortement recommandé aux joueurs de noter tous les scores des joueurs de la partie (les 3 scores si c’est une partie en 3 balles).
– À la fin de son parcours, chaque joueur transmet oralement ses scores au bureau de recording et remet sa carte au Comité de l’épreuve.
– A l’issu de l’animation sportive, la tenue d’une remise des prix est proscrite jusqu’à nouvel ordre.
– Les publications (annonce de l’évènement, résultats) sur les réseaux sociaux ou supports de presse locaux sont à proscrire. Il faut privilégier la communication par e-mail auprès des membres / abonnés du club.

Le communiqué de le FfGolf est disponible ici. Les infos de la Fédération sont accessibles ici.




L’Open de France se jouera en mai

Après beaucoup d’incertitudes sur la tenue du plus vieil Open de Golf européen, le doute est enfin levé depuis ce matin 1er février 2021 : L’Open de France se jouera bien cette année, mais au mois de mai.

Il se jouera donc du 6 au 9 mai 2021 avec, grande première, le soutien d’un ambassadeur en la personne du champion français, Grégory Havret.

Le plus ancien Open national d’Europe continentale, disputé pour la première fois en 1906, revient au calendrier de l’European Tour après avoir été annulé en 2020 en raison de la pandémie de covid-19.

Les règles sanitaires fixées par l’European Tour et en vigueur sur l’ensemble de ses tournois s’appliqueront sur l’Open de France. Elles pourront évoluer en fonction des mesures gouvernementales françaises. L’European Tour et la FFGolf poursuivront dans les prochaines semaines un dialogue permanent avec les pouvoirs publics afin d’organiser une épreuve à huis clos en mai et suivront avec la plus grande attention l’évolution des récentes décisions impactant les entrées et les sorties du territoire français.

Avec l’Open de Tenerife, le Gran Canaria Open, le Portugal Masters et le Betfred British Masters hosted by Danny Willett, l’Open de France vient former une série de cinq tournois disputés sur le sol européen entre les deux premiers majeurs de la saison, le Masters d’Augusta et l’USPGA.

Trois fois vainqueur sur l’European Tour, deuxième de l’US Open 2010 sur le mythique parcours de Pebble Beach, Grégory Havret en sera donc l’ambassadeur, une première dans l’histoire du tournoi.

En plus d’un ambassadeur emblématique, l’Open de France accueillera l’actuel meilleur joueur français, Victor Perez.  34e au classement mondial, Victor Perez est aussi en course pour décrocher sa place dans l’Equipe européenne de Ryder Cup du capitaine Padraig Harrington.

Havret et Perez ne seront pas seuls. Les trois « bleus » vainqueurs sur l’European Tour en 2020, Joël Stalter, Antoine Rozner et Romain Langasque, seront de la partie. Victor Dubuisson, Benjamin Hebert, Mattieu Pavon, Julien Guerrier, Raphaël Jacquelin, Alex Levy, Mike Lorenzo Vera et Robin Roussel seront aussi du voyage à Saint Quentin en Yvelines.

La 104 édition du tournoi et la 19e consécutive organisée au Golf National, site hôte de la Ryder Cup 2018 (victoire de l’Europe contre les Etats-Unis par 171/2-101/2), sera dotée de 1,5 million d’euros.

Les joueurs de la Ryder Cup ont dominé l’histoire récente du tournoi avec les victoires successives de Nicolas Colsaerts (2019), d’Alex Noren (2018) et Tommy Fleetwood (2017). Depuis la création de l’European Tour en 1972, la liste des grands champions s’étant imposés à l’Open de France est impressionnante : Seve Ballesteros, Sir Nick Faldo, Retief Goosen, Bernhard Langer, Sandy Lyle, Martin Kaymer, Graeme McDowell, Greg Norman et José María Olazábal.

Le retour de l’Open de France en mai rappelle quelques souvenirs puisque l’épreuve s’était déjà disputée à cette période de 1973 à 1984 et de 1999 à 2002.

Keith Pelley, Directeur Général de l’European Tour, a déclaré : « L’Open de France est l’un de nos tournois historiques et Le Golf National est l’un des meilleurs parcours de championnat en Europe. Nous sommes donc ravis qu’il retrouve sa place dans notre calendrier cette année. En plus de compléter une série séduisante de tournois en Europe à cette époque de la saison, le tournoi sera une nouvelle fois l’occasion pour nous tous de célébrer le merveilleux héritage des Opens nationaux » avant d’ajouter : « J’ai souvent répété que le soutien des meilleurs joueurs de chaque pays était la clé du succès des Opens nationaux. La bonne performance de l’un de ces joueurs peut avoir un impact majeur sur l’engouement pour le tournoi. Je suis donc très heureux que les joueurs français répondent présents et nous sommes impatients de mettre en valeur leur talent. Et impatients donc aussi de travailler avec la ffgolf et Grégory Havret pour ajouter un autre chapitre à cette grande et riche histoire »

Pascal Grizot, Président de la Fédération française de Golf (ffgolf), a déclaré : « Au nom de la ffgolf et de tous les golfeurs français, je remercie chaleureusement l’European Tour pour le soutien apporté à l’édition 2021 de notre Open. Après une année difficile, ce retour de l’Open de France au calendrier de l’European Tour est une première étape dans nos efforts communs visant à construire un futur ambitieux pour ce tournoi à l’histoire si riche. J’ai hâte de continuer à travailler avec Keith Pelley et ses équipes dans le but de donner à l’Open France une portée sportive mondiale, dans les années à venir. L’Albatros reste un véritable test de golf pour les joueurs de l’European Tour, tout comme il le sera lors des Championnats du Monde 2022 et des Jeux Olympiques de Paris en 2024 ».

Grégory Havret a déclaré : « Les fans de golf en France sont très attachés à l’Open de France comme le sont les joueurs professionnels français comme en témoigne l’engagement qu’ils ont pris en assurant leur participation à l’édition 2021. Nous sommes tous heureux que le tournoi soit de retour au Golf National en mai. Personnellement je suis très honoré d’en être le premier ambassadeur dans l’histoire du tournoi. J’ai hâte de travailler avec Keith Pelley et Pascal Grizot ainsi qu’avec leurs équipes respectives pour faire de l’Open de France 2021 un grand succès. »

Victor Perez a déclaré : « Les joueurs français sont très fiers de leur Open de France et nous avons tous hâte de nous retrouver au Golf National. C’est vraiment génial que l’épreuve retrouve sa place dans le calendrier de l’European Tour en 2021. L’Albatros est l’un des meilleurs parcours en Europe et je suis vraiment impatient de le jouer et très heureux de soutenir le tournoi. Nous aimerions évidemment avoir des fans à nos côtés, mais nous sommes déjà comblés de pouvoir rejouer l’Open de France cette année. »

 




Reprise des compétitions et Pro-Am

Pascal Grizot, vice-président de la Fédération française de Golf, a annoncé la reprise des compétitions de clubs et des Pro-Am à compter du 5 juin 2020.

Voici le message posté ce matin sur son compte Facebook :

Après la reprise de la pratique loisir le 11 mai,grâce à la compréhension de notre Ministère de tutelle vous pouvez reprendre dès aujourd’hui les compétitions de clubs ouvertes aux membres et abonnés, les pro am et les journées sociétés. Bien sûr en respectant les précautions sanitaires envoyées par la Ffgolf dans tous les clubs.
Pour les compétitions fédérales amateurs et professionnelles il faut encore patienter un peu!
Bon golf.

Il s’agit d’une nouvelle victoire des instances de la Fédération dans ses discussions avec le ministère des sports après celle de la réouverture ds golfs le 11 mai dernier.

Bien sûr, les règles sanitaires mises en place pour le déconfinement restent en place jusqu’à nouvel ordre.




Les gestes barrière au golf

La Fédération française de golf vient de mettre en ligne un document officiel détaillant les gestes barrière qui devraient être appliqués dès la réouverture des golfs.

Voici ce document.

le site Golf Planète détaille ce visuel ici.