Sous la direction de Luke Donald, témoignage de Rolex, l’équipe européenne a surmonté la vive opposition de l’équipe américaine pour régner en maître à Rome et remporter la Ryder Cup 2023. Vingt-quatre des meilleurs joueurs du monde ont disputé trois jours de match dans un affrontement intensément compétitif entre champions des deux côtés de l’Atlantique. Les deux équipes ont contribué à un spectacle mémorable, qui a permis à l’Europe de récupérer le trophée tant convoité.

La Ryder Cup

Point culminant du calendrier sportif, la Ryder Cup représente le golf à son meilleur et la compétition biennale entre l’Europe et les États-Unis a toujours été un phare d’esprit sportif, de persévérance et de courage. L’édition de cette année n’était pas différente et a rappelé pourquoi la compétition est l’événement international par équipe masculin par excellence, organisée cette année devant quelque 270 000 fans passionnés.

Dans une magnifique démonstration globale, l’équipe Europe a pris le meilleur départ possible dans sa tentative de reconquérir la Ryder Cup, la décision de Donald de commencer avec les quatuors à tirs alternatifs, plutôt que les quatre balles traditionnelles, payant immédiatement des dividendes. Les Européens ont remporté les quatre matchs à quatre pour remporter la séance d’ouverture de vendredi matin pour la première fois dans l’histoire de l’événement. Retenant une riposte déterminée de l’équipe américaine, les hôtes inspirés bénéficiaient d’une avance de 6½ à 1½ après la première journée. Samedi, l’équipe Europe a étendu son avantage sur les visiteurs à 10½ – 5½ et a finalement triomphé 16½ – 11½.

Les réactions

Après le triomphe de son équipe dimanche, le capitaine de l’équipe Europe, Luke Donald, a rendu hommage à ses joueurs et a évoqué les qualités uniques de la Ryder Cup. Il a déclaré :

« Je suis assez émotif. Cela a été un long processus, un voyage incroyable, et j’ai vraiment apprécié celui-ci. C’est pourquoi la Ryder Cup est si spéciale pour moi et pour les gars. Nous jouons les uns pour les autres et nous partagerons ces souvenirs pour toujours. Je leur ai donné une bonne culture et je les ai bien préparés, mais il s’agissait ensuite de rester à l’écart. Ils devaient le faire et bien jouer, et ils l’ont fait. Ces gars-là seront là pendant longtemps et nous nous battrons très bien dans deux ans. »

L’Anglais a choisi Thomas Bjørn, Nicolas Colsaerts, Francesco Molinari et José María Olazábal comme vice-capitaines et leur expérience combinée a joué un rôle clé pour guider l’Europe vers la gloire.Cette victoire élève Donald au rang d’un groupe exclusif de témoignages ayant mené leur équipe à la victoire à la Ryder Cup, qui comprend Arnold Palmer (1963, 1975), Jack Nicklaus (1983), Tom Watson (1993), Bernhard Langer (2004), Colin Montgomerie (2010),Olazábal (2012), Paul McGinley (2014) et Bjørn (2018).

Poursuivant son ascension remarquable, Ludvig Åberg , l’un des nouveaux témoignages Rolex, est devenu le premier golfeur à participer à une Ryder Cup avant de participer à un championnat majeur. Une autre histoire s’est écrite samedi lorsque le Suédois de 23 ans a fait partie du duo européen qui a enregistré une victoire dominante 9 contre 7 dans les quatuors du matin, la plus grande marge de victoire pour un match de 18 trous, quatuor ou sinon, à la Ryder Cup.

Commentant ses débuts, Ludvig Åberg a déclaré :

« Cela a toujours été une motivation pour moi. Ayant grandi en Europe et en Suède, on souhaite faire partie de ces équipes à un moment donné de sa carrière, mais je n’avais pas réalisé que cela allait arriver aussi rapidement. C’est vraiment cool la façon dont ces derniers mois se sont déroulés pour moi. Si quelqu’un m’avait dit il y a quelques mois que je serais ici à la Ryder Cup, je ne l’aurais probablement pas cru. Cela a été assez intense mais j’essaie de l’accepter et d’en profiter .

Parmi les autres membres de la famille Rolex impliqués dans l’équipe Europe figuraient Jon Rahm, qui a mené l’équipe lors du simple de dimanche contre le numéro 1 mondial et son compatriote Scottie Scheffler, ainsi que Matt Fitzpatrick.

Le capitaine de l’équipe américaine et témoignage Rolex, Zach Johnson, a déclaré :

« Si j’ai une réflexion en ce moment, c’est que vous enlevez votre chapeau et que vous levez votre casquette – quel que soit le cliché – à l’équipe Europe et à Luke. Ils ont bien joué et ils l’ont mérité. Très impressionnant. Nous avons été dominés, mais nous avons fait preuve de courage, nous avons fait preuve de cœur et puis c’est devenu intéressant là-bas. Je suis reconnaissant envers chacun d’entre eux .

La camaraderie intergénérationnelle, associée à l’esprit de rivalité internationale, fait de la Ryder Cup un événement particulièrement engageant et captivant. Il s’agit d’une compétition qui prône le travail d’équipe et le fair-play – des qualités qui font écho à la philosophie propre à Rolex et à sa quête d’excellence perpétuelle.

Rolex

Les liens qui unissent Rolex sont profondément ancrés dans le folklore de la Ryder Cup. Dans le cadre de son engagement de longue date dans le golf, qui remonte à près de 60 ans, l’horloger suisse s’est associé pour la première fois à la compétition en 1995 en tant que chronométreur officiel de l’équipe Europe. La marque est depuis devenue partenaire mondial de toutes les éditions de l’événement en Europe et aux États-Unis, et est également partenaire principal du classement hebdomadaire des points de la Ryder Cup qui détermine la qualification des joueurs.

Les horloges emblématiques de la marque ornaient le Marco Simone Golf & Country Club, s’intégrant parfaitement dans le cadre magnifique de la campagne, situé à seulement 16 km (10 miles) au nord-est de la ville antique de Rome, offrant une scène digne des talents de classe mondiale exposés. En accueillant la 44e édition, l’Italie est devenue la septième nation européenne à organiser le tournoi, rejoignant l’Angleterre, l’Écosse, l’Espagne, l’Irlande, le Pays de Galles et la France.

Le capitaine de l’équipe européenne de Ryder Cup 2023 Luke Donald a été impressionnant lors du 1er tour de l’Abu Dhabi HSBC Championship.

Associé au Français Antoine Rozner, il a certainement voulu lui montrer de quoi il était encore capable sur un parcours aussi difficile que ce Yas Links. Une carte de -8 (64), avec un seul petit bogey au 3 pour 9 birdies et voilà comment on prend la tête de ce 1er Rolex Series de la saison. L’ancien n°1 mondial devance d’un petit coup l’Italien Guido Migliozzi et l’Australien Jason Scrivener.

Une nouvelle victoire pour Luke Donald ?

Luke Donald parviendra-t-il à garder le rythme demain dans le vent et sur les greens rapides comme de la glace ? Rendez-vous à 12h15 pour son 2ème tour, toujours accompagné d’Antoine Rozner.

Les Français qui sont 7 au départ s’en sont pas mal sorti. Le meilleur à -4 sans le moindre bogey est le revenant Alex Lévy, de retour à la compétition 11 mois après sa double hernie discale décelée au Maroc, suivi d’Antoine Rozner à -3, puis Mathieu Pavon à -2, Victor Perez et Julien Brun à -1. Déjà largués à +4, Victor Dubuisson et Julien Guerrier vont devoir cravacher pour demain pour passer le cut. Mais Dubush sera-t-il encore là, c’es(t la question qui est sur toutes les lèvres depuis ses nombreux abandons en 2022!

Le leaderboard des Français

Du 4 au 7 juillet se déroule l’Alstom Open de France, 97ème édition,  sur le parcours de L’Albatros du Golf national en région parisienne. Le champ de joueur est impressionnant avec l’américain Matt Kuchar, les anglais Luke Donald, Ian Poulter, les allemenands Martin Kaymer et Marcel Siem, vainqueur l’an dernier. Ce sera un des plus beaux champs de joueurs de son histoire, avec pas moins de 5 joueurs du top 25 mondial

Coté français, Thomas Levet, Gregory Havert, Gregory Bourdy, Raphael Jacquelin entre autres seront présents parmi les 22 joueurs représentant les couleurs françaises.

Le tirage au sort formant les parties du 97e Alstom Open de France a été révélé. Et déjà quelques grosses parties risquent d’aspirer du monde sur les buttes du National. L’Américain et numéro 5 mondial Matt Kuchar partira du trou numéro 1 à 13h20 accompagné de Martin Kaymer et Miguel-Angel Jiménez. Le tenant du titre Marcel Siem s’élancera du trou numéro 10 à 08h10 avec Matteo Manassero et Gonzalo Fernandez-Castaño.

L’irlandais du Nord Rory Mcilroy a remporté dimanche la finale Dubai World Tour Championship, terminant en beauté une année exceptionnelle qui l’ vue remporter 5 tournois dont 1 Majeur. Il confirme sa mainmise sur le golf mondial.

Rory McIlroy est arrivé sans pression à Dubaï. Il repart avec son cinquième titre européen en carrière et le cinquième en 2012 de par le monde. Assuré de finir la saison en tête du classement mondial, du classement général de la Race to Dubaï et de la Money List américaine, le Nord-Irlandais a confirmé qu’il est bien le maître absolu du golf en s’emparant de la finale du circuit européen.

À 23 ans, le Britannique succède à Luke Donald avec un nouveau triplé encore plus impressionnant, et il vise maintenant un règne planétaire dans la durée, digne de celui de Tiger Woods. «Je n’aurais pas pu rêver mieux avec un titre du Grand Chelem, la Ryder Cup et une année entière incroyable», réalisait McIlroy. Ce n’est que la cinquième victoire de McIlory sur le circuit européen, soit une de moins qu’aux États-Unis, mais nul doute qu’il y en aura encore bien d’autres des deux côtés de l’Atlantique.

Le parcours de l‘Olympic Course de San Francisco s’apprête à recevoir à partir d’aujourd’hui l’U S Open 2012.  Le tracé magnifique est préparé depuis 2 ans pour être aussi vicieux et difficile que possible, les greens sont le piège principal de ce parcours.

Rory McIlroy, le tenant du titre, parviendra-t-il à retrouver son jeu, égaré depuis plus d’un mois maintenant ? Luke Donald, n°1 mondial sans couronne, réussira-t-il à débloquer enfin son compteur ? Tiger Woods, quatre ans après, peut-il encore remporter un majeur ? Autant de questions qui, forcément, trouveront une réponse dimanche soir dans ce 112e US Open de l’histoire !

Les Français à l’US Open

En s’élançant à partir de jeudi sur le Lake Course de l’Olympic Club de San Francisco, Grégory Bourdy deviendra le neuvième golfeur français à participer à l’US Open depuis 1895. Un tournoi qui n’a guère permis aux tricolores de briller, si ce n’est par l’intermédiaire de Louis Tellier, au début du XXe siècle, ou encore de Grégory Havret, à un coup d’un playoff avec Graeme McDowell en 2010.

Petite vidéo de présentation de ce parcours.

L’anglais Luke Donald a repris la place de n°1 mondial de golf ce week end, à la faveur de sa 3^e place au Zurich Classic au TPC Louisiana, Le Britannique fait mieux qu’une 6^eplace qui lui aurait été suffisante pour déloger Rory McIlroy.

Le tournoi a été remporté par l’américain Jason Dufner, qui bien que parti avec 3 coups d’avance au départ du 4ème tour, a dû faire face à la remontée d’Ernie Els et ce n’est qu’au premier trou du play off qu’il a réussit à se débarrasser du sud-africain pour signer sa première victoire sur le PGA Tour en 163 tentatives.

Revivez ici le résumé de ce 4ème tour.

Malgré une année 2011 exceptionnelle qui l’a vue remporter la même année le classement aux gains des circuits américain et européen, l’Anglais Luke Donald a été obligé d’attendre la fin officielle de la saison pour se voir sacrer joueur de l’année 2011.

Luke Donald, également N.1 mondial à la recherche de son premier succès dans un tournoi du Grand Chelem, est le premier Anglais à être ainsi distingué depuis la création du prix en 1990.

« C’est un grand honneur d’obtenir ce prix en conclusion d’une année exceptionnelle pour moi, a-t-il réagi. Merci à tous les joueurs qui ont voté pour moi, même s’il y existe d’autres grands noms qui méritent également d’être récompensés. »

Donald, 34 ans, était en compétition pour le Trophée Jack Nicklaus de meilleur joueur de l’année avec Keegan Bradley, seul Américain vainqueur d’un tournoi du Grand Chelem en 2011 au Championnat PGA, Bill Haas, Webb Simpson et Nick Watney.

Keegan Bradley a obtenu le trophée du meilleur néo-pro de l’année.

L’anglais Luke Donald a réussit l’exploit de terminer premier à la money-list sur le circuit américain et sur le circuit européen, ce qui n’était jamais arrivé encore.

Et en terminant 3ème de l’Open de Dubaï qui clôture le championnat EPGA de golf, il s’offre en plus la Race to Dubai. On peut dire que 2011 aura été l’année de Luke Donald et cette victoire prouve qu’il n’est nul besoin de driver à plus de 300 mètres pour remporter des tournois.

«Je suis extrêmement fier, a réagi Donald, vainqueur de quatre tournois en 2011. C’est quelque chose à laquelle j’ai pensé pendant toute la deuxième moitié de saison. Je ne pensais pas qu’il était possible de gagner ces deux « courses ». Ca n’a pas été une semaine facile mais elle couronne une année incroyable pour moi.»

Ce succès final au terme d’une saison sans victoire en Majeur mais avec 6 victoires au total aura un peu éclipsé la victoire d’Alvaro Quiros lors de cet Open de Dubaï. L’espagnol termine avec un score de -17, en rentrant sur le trou n°18, le dernier trou de sa saison, un fantastique eagle de plus de 7 mètres. Cette 6ème victoire de l’Espagnol (la 3ème dans les Emirats) est sans doute la plus belle.

4 Français étaient engagés dans ce dernier tournoi de l’année et ont connu des fortunes diverses.

C’est finalement Grégory Bourdy qui termine premier de cordée. Le Bordelais est le seul à finir sous le par avec un score de -3 et une 29e place finale. «C’est un bilan mitigé, concédait Bourdy. J’arrivais avec d’autres espérances. Je suis forcément un peu déçu et frustré. Sur l’ensemble de la saison il y a eu des bonnes séquences mais c’est insuffisant.» Thomas Levet finit dans le par total, à la 42e place, mais gagne sans conteste le championnat du monde de la bonne humeur en finissant avec un masque et un tuba sur la tête. «J’ai attendu le départ de Bourdy au 18. J’ai sorti le masque et le tuba. Il était mort de rire.» Ce sont donc les deux plus mauvais élèves qui ont la plus belle récompense puisque Grégory Havret et Raphaël Jacquelin (48es) se qualifient pour le prochain Open britannique. Raphaël Jacquelin était déjà qualifié après sa huitième place à Sandwich en 2011, mais le Rochelais a réussi à conserver sa place parmi les 30 premiers de la Race to Dubaï. «C’était une carte de presque vacancier, souriait Jacquelin. Le bilan de l’année est satisfaisant dans l’ensemble. J’ai l’impression d’avoir franchi un cap cette année. Je me sens mieux dans les grands événements.» Les Bleus vont être en grand nombre l’année prochaine sur le circuit européen (certainement le plus gros contingent de l’histoire avec une quinzaine de golfeurs) et les leaders présents à Dubaï devront être les locomotives du groupe.