La Coupe du Monde pour les USA

Les américains Matt Kuchar et Gary Woodland ont remporté dimanche la Coupe du Monde de Golf sur le parcours de Mission Hills à Hainan en Chine, à l’issue d’une dernière carte de 67 (5 coups sous le par).

La Coupe du monde, remportée l’année dernière par l’Italie, seulement 17e cette année, n’était pas revenue à une équipe des Etats-Unis depuis onze ans avec alors Tiger Woods et David Duval. A noter que cette Coupe du Monde aura lieu maintenant tous les deux ans, à cause d’un calendrier surchargé.

Matt Kuchar a largement contribué aux six birdies de son équipe, qui a réussi avec un total de 264 (24 sous le par) à résister à la paire allemande Martin Kaymer-Alex Cejka, 2e à deux longueurs à égalité avec l’Angleterre.

Les Anglais Ian Poulter et Justin Rose, avec huit birdies et un eagle, ont été les hommes du jours en rapportant une ultime carte de 63 (9 sous le par).

Les Nord-Irlandais Graeme McDowell et Rory McIlroy, en tête au départ de ce dernier parcours, ont fait juste le par pour finalement partager la quatrième place finale avec l’Australie, l’Ecosse et les Pays-Bas, à trois longueurs des Américains.

Classement final après le 4e et dernier tour (par 72):

1. Etats-Unis (Gary Woodland/Matt Kuchar) 264 (64-70-63-67)

2. Allemagne (Alex Cejka/Martin Kaymer) 266 (65-71-61-69)

. Angleterre (Justin Rose/Ian Poulter) 266 (66-69-68-63)

4. Australie (Brendan Jones/Richard Green) 267 (61-70-67-69)

. Pays-Bas (Robert-Jan Derksen/Joost Luiten) 267 (64-71-64-68)

. Irlande du Nord (Graeme McDowell/Rory McIlroy) 267 (63-68-64-72)

. Ecosse (Stephen Gallacher/Martin Laird) 267 (63-69-69-66)

8. Pays de Galles (Rhys Davies/Jamie Donaldson) 268 (67-69-65-67)

9. Espagne (Alvaro Quiros / Miguel Angel Jimenez) 269 (65-69-68-67)

. Corée du Sud (Kim Hyung-sung/Park Sung Joon) 269 (66-71-64-68)

11. Zimbabwe (Brendon De Jonge/Bruce McDonald) 270 (66-70-67-67)

12. Afrique du Sud (Charl Schwartzel/Louis Oosthuizen) 271 (68-68-61-74)

13. Danemark (Anders Hansen/Thorbjorn Olesen) 272 (65-72-68-67)

. Mexique (Jose De Jesus Rodriguez/Oscar Serna) 272 (66-69-65-72)

. France (Grégory Bourdy/Raphaël Jacquelin) 272 (66-70-68-68)

16. Nouvelle-Zélande (Gareth Paddison/Michael Hendry) 273 (66-68-68-71)

17. Italie (Edoardo Molinari/Francesco Molinari) 274 (67-69-64-74)

18. Thailande (Kiradech Aphibarnrat/Thongchai Jaidee) 275 (66-70-68-71)

. Chine (Liang Wenchong/Zhang Xinjun) 275 (68-68-68-71)

20. Autriche (Florian Praegant/Roland Steiner) 276 (69-72-65-70)

. Portugal (Hugo Santos/Ricardo Santos) 276 (70-68-66-72)

. Japon (Yuta Ikeda/Tetsuji Hiratsuka) 276 (66-70-66-74)




Presidents Cup, toujours les USA

L’équipe des USA a remporté dimanche sur le parcours du Royal Melbourne Golf Club leur 7ème Presidents Cup en 9 participations. L’équipe du reste du monde (hors Europe) s’est bien défendue et le score final le prouve : 19 à 15.

Le fait que ce soit Tiger Woods qui ait apporté le point décisif à son équipe en prenant le dessus sur le jeune Aaron Baddeley sur le score de 4 et 3, après avoir retrouvé quasiment toutes ses sensations sur les faiways et le greens australiens, est assez sympathique et nous donne à penser que Tiger, le vrai, est de retour pour 2012.

L’équipe des USA a mené constamment durant ces 4 jours de compétition, et même si Woods a perdu 3 matchs sur 5, il ne faut aps oublié qu’il en a perdu 3 en double, où sa responsabilité est nettement moins grande que celle de ses partenaires, notamment Dustin Johnson qui est passé totalement au travers le vendredi, ou Steve Stricker, qui est son partenaire habituel en Ryder Cup, qui lui aussi n’a jamais pu élever son niveau de jeu.

Le capitaine Fred Couples avait construit une équipe solide, laissant les individualités de coté pour ne former qu’un groupe.

Rendez-vous est d’ores et déjà pris pour 2013, au Muirfield Village Golf Club, dans l’OHio aux USA, du 30 septembre au 6 octobre 2013, dont je vous présente un aperçu, le trou n°9.




Presidents Cup scoring

Comme d’habitude pour tous les grands évènements, retrouvez ci-dessous les résultats de la Presidents Cup au jour le jour et suivez les matchs en foursomes, 4 balles ou en simple.

[iframe http://www.pgatour.com/tournaments/presidentscup/scoring/2011/ 600 1000]




Tiger rugit à Sydney

Tiger Woods a retrouvé son golf semble-t-il lors de l’Australian Open de Sydney. Après avoir joué -4 hier et n’avoir surtout concédé aucun bogey lors de cette première journée, il a récidivé mais encore en mieux aujourd’hui, en jouant -5 ce qui lui permet de prendre la tête du tournoi à -9, devant Peter O’Malley à -8 et Jason Day à -7.

Il semble avoir retrouvé toutes ses sensations au point d’avoir déclaré à la sortie du 18 qu’il avait très bien senti la balle au point de n’avoir jamais raté un coup et que ce score de -5 aurait pu aussi être -8 ou -9.

Il y a bien longtemps que l’on avait pas vu le Tigre en tête d’un leaderboard et encore longtemps qu’il n’a pas remporté le moindre tournoi, le dernier étant justement l’Australian Open en 2009, juste avant que ses problèmes conjugaux ne commencent et ne le jettent en pâture aux yeux du monde du golf.

Attendons les deux derniers tours pour voir si il est capable de tenir le rythme.




L’exercice du mois – 11/2011

Photo 1

Nouvelle rubrique aujourd’hui en collaboration avec un nouveau partenaire, Guillaume Grampayre, pro de golf à Royan et qui tient le site exercicesgolf.com dont j’ai parlé il y a peu (voir ici).

Vous retrouverez tous les mois environ un nouvel exercice qui vous permettra de faire progresser votre jeu et votre golf.

Voici donc le premier d’une longue série d’exercices de Guillaume au sujet des fondamentaux.

La posture.

Tous le plus grands enseignants s’accordent à dire qu’il faut une bonne posture pour bien jouer au golf. Voici un exercice facile à réaliser pour obtenir une posture athlétique et efficace.

Pour corriger :

– Un dos vouté, des fesses rentrées, et un poids du corps sur les talons

Pour améliorer :

– Votre posture à l’adresse

– Le pivot de vos épaules

De quoi avez-vous besoin pour réaliser cet exercice cet exercice :

– Un fer 7

– Un seau de balle de practice

– Un peu de pression

Photo 2

Comment vous organiser :

Tenez-vous droit, les pieds sont écartés d’une longueur de bassin. Posez le club au niveau de la partie

supérieure des cuisses (comme sur la photo n°1). Vous êtes prêt pour réussir cet exercice.

L’objectif de cet exercice est de presser doucement le club contre vos cuisses pendant que vous vous penchez en avant, en gardant le dos bien droit.

– Penchez-vous en avant à partir des hanches

– Ressentez une mise en tension des quadriceps

– Sortez légèrement les fesses

– Un bon repère votre dos est droit

– Constatez que vous avez plus de place sous le menton pour permettre au haut du corps de pivoter correctement

Photo 3

Après plusieurs répétitions, jouez quelques balles (photo 3) en essayant de conserver les sensations d’une bonne posture. Puis recommencez l’exercice et ainsi de suite.

Retrouvez cette vidéo et des centaines de vidéos sur www.exercicesgolf.com le premier site Français entièrement consacré aux Exercices de Golf en ligne. Des dizaines de leçons et astuces de golf simples et pédagogiques. Plus de 200 minutes d’exercices qui vous permettront de baisser votre handicap et de prendre du plaisir. Des cours de golf qui abordent tous les thèmes.

Alors à vous de jouer !

 

 




La renaissance de Sergio Garcia

Alors que depuis plus de 2 ans l’espagnol Sergio Garcia trainait son mal-être sur tous les parcours sur lesquels il jouait, il vient d’enchainer 2 victoires consécutives.

Il s’était imposé la semaine dernière à l’Open de Castellon après trois ans de disette. Dimanche il a doublé la mise en remportant avec 1 coup d’avance sur Miguel Angel Jimenez l’Open de Valderrama lors du Masters d’Andalousie.

Ce succès lui permet de réintégrer le top 20 mondial.

« C’est très, très spécial, a déclaré Garcia sur le site de l’European Tour. Je savais que j’avais du jeu, parce que j’en ai eu avant, mais bien sûr, quand vous n’êtes pas bien dans la tête, tout ça ne compte pas. Vos muscles n’écoutent pas. » Nul doute que la tête ira bien, ira même très bien désormais, en cette fin de saison. Au cours de son illustre carrière, Garcia n’avait jamais remporté deux tournois d’affilée sur le circuit européen. C’est également la première fois depuis 1999 – l’année de ses débuts professionnels – que l’Espagnol remporte plus d’une compétition lors d’une même saison. Et pour achever le cahier des réjouissances, le voici revenu au sein du top 20 mondial. « Je suis juste content de ma saison. On sait tous à quel point le golf est difficile. C’est un processus de travail, je suis resté concentré dessus, je me suis entraîné dur. »

Lui qui a été n°2 mondial derrière Tiger Woods avait commencer à chuter au classement lorsque son idylle avec la fille de Greg Norman avait pris fin quand celle-ci avait refusé de l’épouser.  semble pour le plaisir de tous qu’elle soit maintenant totalement oubliée.




Nouvelles règles pour 2012-2015

Cliquer ici pour accéder aux règles (eng.)

Le Royal & Ancient (R&A) et l’USGA viennent de publier les modifications apportées aux règles qui régissent la pratique du golf en compétition et qui seront en vigueur de 2012 à 2015.

34 règles ont donc été révisées, et 9 règles importantes ont été modifiées afin de gagner en clarté et de remettre les pénalités proportionnelles à l’infraction commise.

A partir du 1er janvier 2012 une balle se déplaçant après qu’un joueur ait posé son club au sol derrière ladite balle («to address the ball») ne coûtera pas un coup de pénalité au joueur s’il est possible d’établir que le joueur n’est pas à l’origine du mouvement de la balle. Par exemple, si le vent déplace la balle après que le joueur ait posé son club, il n’y aura pas de pénalité et la balle sera jouée à partir de sa nouvelle position. Rory McIlroy et Webb Simpson ont notamment été pénalisés cette année pour une telle affaire.
Auparavant les joueurs pouvaient se mettre à l’adresse au putt mais sans que leur club ne touche le sol en cas de grand vent.

De même, un joueur pourra maintenant aplanir le sable ou la terre dans un obstacle sans restriction, y compris avant de jouer depuis cet obstacle, à la condition que ce soit dans le seul but d’entretenir le terrain et à la condition que rien ne soit fait pour améliorer la position de sa balle, l’espace requis pour prendre son stance ou pour effectuer son swing, ou bien encore améliorer la ligne de jeu.

La règle concernant la pénalité imposée dans le cas d’un retard au départ d’une compétition a également été amendée à la condition que le retard ne dépasse pas de plus de cinq minutes l’heure de départ prévue. Dans ce cas, la pénalité n’est plus la disqualification, comme ce fut le cas pour Jim Furyk au Barclays en 2010, mais la perte automatique du premier trou en match-play et une pénalité de deux coups sur le premier trou en stroke-play. Auparavant, la pénalité était la disqualification, à moins que le comité en ait décidé autrement dans les conditions de la compétition.

Une vidéo expliquant ces nouvelles règles est disponible ici.




USPGA, qui gagne? Keegan Bradley

L’USPGA 93ème édition a livré un résultat plus que surprenant, puisque des deux prétendants au titre, l’un n’a jamais gagné le moindre tournoi depuis qu’il joue sur le circuit principal, Jason Dufner, 34 ans, originaire d’Auburn en Alabama, pro depuis 2000, l’autre joue sa première saison sur le circuit principal, Keegan Bradley, 25 ans, pro depuis 2008, a déjà gagné il y’ a une semaine lors du HP Byron Nelson Championship.

Et ce fut le second, le rookie, qui s’imposa lors du play off joué sur les trous 16-17-18. Mais comment Jason Dufner a t-il pu laisser échapper la victoire alors qu’il menait de 5 coups à 4 trous de la fin? Tout simplement par manque de confiance, lui qui se trouvait pour la première fois de sa vie en position de gagner un Majeur. Ou alors est-ce parce qu’il voyait Bradley tout d’abord faire triple bogey au 15, puis enquiller les birdies au 16 et 17, ce qui lui a certainement mis une certaine pression.

Quoi qu’il en soit, il faut féliciter ce jeune joueur plein de talent, qui a cru jusqu’au bout en ses chances pour finalement crucifier son adversaire lors du play off.