Sauvons le soldat Woods !

Tiger Woods Blessure
blessure de Tiger Woods

Il y a lieu de se poser la question: faut-il sauver le soldat Woods? Notre n°1 mondial donne des sueurs froides et inquiète grandement tous ses fans et tous les observateurs du golf mondial.

Depuis le début de l’année, il a joué 3 tournois, a raté le cut du 3ème soir à Torrey Pines, finir piteusement dans le top 50 à Dubaï et dimanche, il a abandonné au 13ème trou lors du 4ème tour au Honda Classic suite à une blessure au dos.

On connait la propension du Tigre pour la musculation et pour les entraînements physiques style commando, lui qui rêve depuis toujours de faire partie des commandos de marine.

Ce retrait est le septième de sa carrière, mais surtout le 4ème ces 5 dernières années. Il y a eu le genou, le cou, le tendon d’Achille et revoilà de nouveau le dos, qui l’avait déjà turlupiné en août dernier au Barclays Championship. Voir la liste ici de ses blessures jusqu’en juin 2013. Hank Haney, son ancien coach et auteur du livre sur sa période de coach de Tiger « The Big Miss » a toujours dit qu’il faisait trop de musculation et qu’il en demandait trop à son corps. Il faut dire que Tiger Woods a pris 15 kilos de biscottos depuis ses débuts pros en 1996.

Alors, a-t-on des raisons de s’inquiéter pour sa santé? Doit-on sauver le soldat Woods? Personnellement, oui je le pense, car dans le petit microcosme golfique mondial, quand Tiger Woods va, tout va. Sinon, tout s’écroule.




Vijay Singh se fâche

vijay-singh-200Après avoir été soupçonné de dopage, Vijay Singh attaque le PGA Tour pour accusations mensongères, une semaine après avoir été blanchi.

Depuis le début de l’année, le Fidjien Vijay Singh est plongé au coeur d’un mini-scandale sur fond de soupçons de dopage. Fin février, l’ex n°1 mondial avouait l’utilisation d’un étrange spray (le désormais fameux « Deer Antler spray ») pour traiter des douleurs persistantes. Après analyses, le produit s’avérait contenir des traces d’une substance placée sur la liste des produits dopants (l’IGF-1). Le tout jeune senior de 50 ans se voyait en quelques jours trainé dans la boue et encourait une suspension de droit de jeu sur le PGA Tour, pour 90 jours.

De minuscules traces

Sauf que… Les analyses de ce spray, menées par le laboratoire de UCLA dès le 14 février, montraient certes des traces de cette substance interdite, mais dans des proportions infinitésimales. Comme si on versait un verre de bourbon dans une piscine olympique et qu’on buvait ensuite un verre de cette même piscine en pensant pouvoir se faire tourner la tête. Pas de quoi doper son homme en somme. Un fait que le PGA Tour connaissait dès le début du dossier.

Tout ça pour rien !!

À la vue de ces éléments, et de la confirmation par l’Agence mondiale anti-dopage (WADA) que ce produit était clean, le Tour américain blanchissait Singh et cessait toutes poursuites. Mais le Fidjien n’en reste pas là : « Le PGA Tour m’a non seulement traité de façon injuste, mais il a surtout fait preuve d’un manque de professionnalisme qui devrait attirer l’attention de tout professionnel de golf et des fans de ce jeu. » Le géant au swing délié part au tribunal à la reconquête légitime de sa réputation pourtant entachée au long de sa carrière (problème de triche notamment). Singh a emporté 34 tournois sur le Tour américain et affiche même le Masters et l’USPGA à son tableau de chasse.
Source : L’Equipe.fr



Nouvelle pub Nike Golf

nike-driver-rouge-200Nike vient de diffuser sa nouvelle publicité, mettant en scène Tiger Woods et Rory McIlroy. Petit bijou télévisuel, ce spot montre les 2 champions au practice, tapant des balles et rivalisant de précision.

Nike ne profite bien sur pour mettre dans les mains de Rory McIlroy son nouveau driver, le Nike Covert Performance Address, tout rouge avec le swosh sur le coté.

La fin de ce spot est tout de même à la gloire de Tiger Woods, qui donne un petite leçon à son jeune concurrent en matière de précision. Mais pouvait-il en être autrement, connaissant l’égo du Tigre?




Titleist et McIlroy, c’est fini !

rory mcilroy
rory mcilroy

C’est la société Acushnet, qui gère Titleist et Footjoy, qui l’a annoncé ce mari 30 Octobre : le contrat liant le joueur Nord-Irlandais au géant du matériel et du textile de golf ne sera pas renouvelé après 2012. McIlroy est donc un joueur libre de tout contrat.

Mais il semblerait que Nike, qui équipe déjà Tiger Woods et Anthony Kim entre autres, serait sur les rangs pour faire lui faire signer un contrat.

Rory était sous contrat avec Titleist depuis ses début pro en 2007. Depuis il est devenu n°1 mondial, a remporté deux Majeurs (PGA 2011 et US Open 2012) et la Ryder Cup.  Au total 8 victoires sur le PGA Tour!!

Voici la déclaration de Titleist :

« Notre objectif a été de fournir à Rory le meilleur équipement et les meilleurs services afin de l’aider à devenir le meilleur joueur qu’il pourrait être, « a déclaré Wally Uihlein, chef de la direction, Acushnet Company. » Il a été un grand ambassadeur pour les marques Titleist et FootJoy, et à son tour, nous sommes fiers de la façon dont notre équipement a contribué à son succès. Nous souhaitons bonne chance à Rory, à la fois personnellement et professionnellement, pour la suite de sa carrière. »

Et voici celle de Rory McIlroy :

« Je tiens à remercier Wally Uihlein et tout le personnel du staff ainsi que les employés de Titleist et FootJoy pour tout ce qu’ils ont fait pour moi depuis que je suis passé professionnel en 2007 « , a déclaré McIlroy. «J’ai connu cinq années très intéressantes et fructueuses avec la société et je saurais toujours apprécier le travail que Titleist a fait pour m’aider à devenir le joueur que je suis aujourd’hui. »

Ce n’est pas la première fois que Titleist ne renouvèle pas un joueur qui devient un grand joueur. Phil Mickelson, en 2004, avait subi ce genre de décision après sa victoire au Masters en 2004, avait vu son contrat non renouvelé et était ensuite parti chez Callaway.

Lors du tête à tête de lundi dernier avec Tiger Woods, on avait même vu Rory prendre un club Nike du sac de Tiger et faire quelques swing avec. Les 2 joueurs sont amis, s’apprécient mutuellement, ce qui alimente les rumeurs de signature chez Nike.

Attendons la suite pour voir si cela se confirmera ou non.




Luke Donald joueur de l’année

Malgré une année 2011 exceptionnelle qui l’a vue remporter la même année le classement aux gains des circuits américain et européen, l’Anglais Luke Donald a été obligé d’attendre la fin officielle de la saison pour se voir sacrer joueur de l’année 2011.

Luke Donald, également N.1 mondial à la recherche de son premier succès dans un tournoi du Grand Chelem, est le premier Anglais à être ainsi distingué depuis la création du prix en 1990.

« C’est un grand honneur d’obtenir ce prix en conclusion d’une année exceptionnelle pour moi, a-t-il réagi. Merci à tous les joueurs qui ont voté pour moi, même s’il y existe d’autres grands noms qui méritent également d’être récompensés. »

Donald, 34 ans, était en compétition pour le Trophée Jack Nicklaus de meilleur joueur de l’année avec Keegan Bradley, seul Américain vainqueur d’un tournoi du Grand Chelem en 2011 au Championnat PGA, Bill Haas, Webb Simpson et Nick Watney.

Keegan Bradley a obtenu le trophée du meilleur néo-pro de l’année.




Tiger et la polémique Williams

Steve Williams et Tiger Woods lors de temps plus heureux. (Photo Getty)

Tiger Woods fait son retour à la compétition cette semaine lors de l’Autralian Open. Mais le petit monde du golf est plus intrigé de savoir si il va répondre ou non à la polémique créé ce week-end par son ancien caddie Steve Williams, qui lors du diner des caddies, avait traité son ancien patron de « trou du cul noir ».

Pas la moindre allusion sur son site Internet quant au dérapage incontrôlé de Steve Williams, vendredi dernier à Shanghaï.

Rappel des faits.
Dans le cadre d’une cérémonie de remise de prix réservée aux caddies (Annual Caddy Awards), le Néo-zélandais, ancien caddie de Woods et vainqueur avec lui de treize de ses quatorze succès en Grand Chelem, avait pourtant traité le joueur de « trou du c… de noir ». Avant de s’excuser platement quelques heures plus tard sur son site officiel, prenant ainsi en compte la pression incontrôlable née sur Twitter et entetenue par le monde du golf. De nombreux spécialistes du circuit y allaient de commentaires acerbes et critiques à l’encontre de Steve Williams, coupable selon eux d’injures racistes inadmissibles.

Sur le sol australien depuis samedi dernier, Tiger Woods pourrait revenir – on l’espère – sur cet incident mardi à Sydney lors d’une conférence de presse tenue en compagnie du premier ministre de la province de Nouvelle Galles du Sud, Barry O’Farrell. Le conditionnel est ici de rigueur car on sait que le principal intéressé n’est pas le meilleur client pour étaler ses états d’âmes en public. Sauf quand cela est clairement nécessaire, comme lors de ses excuses publiques (et télévisées) au début de l’année 2010 juste après la divulgation dans la presse du monde entier de ses multiples frasques extraconjugales.
Depuis ce lundi à Melbourne (après un crochet à Perth, à l’autre bout de l’île continent), le Tigre prépare surtout son grand retour à la compétition.

Une poignée de mains Woods-Williams ?
On allait oublier de préciser qu’Adam Scott est également présent pour l’occasion. Le bellâtre australien, chouchou de ces dames, dont le caddie n’est autre que… Steve Williams.
Reste à savoir maintenant si les organisateurs du tournoi pousseront le vice jusqu’à associer Tiger Woods et Adam Scott dans la même partie lors des deux premiers tours. Si c’est le cas, pas sûr que la poignée de mains – si elle existe ! – entre Williams et Woods soit la plus chaleureuse du monde. Et dire que ce genre de scénario a de grande chance de se renouveler à Melbourne lors de la Presidents Cup dans quinze jours. Bref, va y avoir du sport en Australie !

Mise à jour à 14h30 :

Malgré la violence des propos, Tiger Woods a tenu à rencontrer et pardonner son ancien caddie, Steve Williams.

«Il s’est excusé. Ce fut pénible, certes, mais il faut aller maintenant de l’avant», explique Woods qui a gagné 13 de ses 14 succès en Grand-Chelem avec Williams avant de le remercier. «Stevie n’est certainement pas raciste, il n’y a aucun doute là-dessus, poursuit l’Américain. Je crois que c’est un commentaire qu’il n’aurait pas dû émettre et assurément, il souhaite ne pas l’avoir fait.»

Steve Williams avait déjà présenté ses excuses dès le lendemain de son dérapage verbal.

«Je réalise maintenant que mes commentaires peuvent être considérés comme racistes. Je tiens pourtant à affirmer que ce n’était pas mon intention. Je présente mes sincères excuses à Tiger et à tous ceux que j’ai offensés», écrivait-il sur son site internet.




Thomas Levet sur l’Equipe

thomas levet
thomas levet

Thomas Levet, le n°1 français du golf, a accordé une interview au journal l’Equipe il y a quelques semaines. Celle-ci est parue ce lundi 24 octobre et pour ceux qui n’achètent pas le quotidien sportif, je vais vous en faire un résumé.

Thomas Levet, portrait d’un champion simple.

Thomas est revenu sur son accident lors de sa victoire à l’Open de France lorsqu’il a sauté dans la pièce d’eau qui entoure le trou n° 18 et qu’il s’est fissuré le péroné. D’un naturel optimiste, il n’a pas sombré dans la déprime en voyant s’évanouir son rêve de jouer le British Open, mais il a plutôt pris cette blessure comme un bienfait, lui permettant de se reposer. En plus il n’est même pas sur que cette fracture vienne de ce saut, il l’impute plutôt à une fracture de fatigue déjà présente et qui se serait aggravée à ce moment là.

Puis il a parlé de cette victoire, qu’il ne classe pas comme la plus belle de sa carrière (il a déjà 6 victoires au compteur). Il a senti dès le samedi matin qu’il jouait bien que ça pouvait l’amener à gagner. Et que dans ces cas là, il suffit de gérer les quelques mauvais coups, comme ce double bogey le samedi soir au trou n°18.

Ensuite il fustige ceux qui au début disaient qu’il n’était pas doué et que sa réussite dépasse toutes les espérances les plus folles. Il explique qu’il a forcément un petit don, qu’il possède dans son arsenal une panoplie de coups que beaucoup de joueurs n’ont pas au point de lui demander « Mais comment tu fais ça? ». Il faut accepter de ne pas bien jouer, de gagner ou faire de vilains birdies. Il cite son livre de chevet, Winning Ugly (Gagner horriblement) de Brad Gilbert, l’ancien entraineur du tennisman André Agassi. Comme on dit souvent, en golf, on ne dit pas comment, mais combien !

Le leitmotiv de Thomas : « Qu’est ce qu’on s’en fout qu’un swing ne soit pas beau! » en référence à son style peu académique au regard des standards actuels en matière de gestuelle. Il prend aussi en exemple Jim Furyk, qui swingue n’importe comment mais qui met la balle où il veut.

Il insiste sur le fait que le travail physique est maintenant indispensable pour réussir dans le golf, même si à coté des jeunes un peu bodybuildés comme McIlroy ou Luke Donald, on trouve des joueurs bedonnant comme Miguel Angel Jimenez ou Darren Clarke.

Il trouve que les parcours français ne sont pas assez difficiles et que les jeunes joueurs sont complètement désorientés dès qu’ils arrivent sur le Tour Européen et il aimerait que de nouveaux golfs sortent de terre (pas un seul nouveau golf depuis 20 ans). Pour lui la France n’est pas assez structurée pour sortir de futurs grands champions et surtout il manque nombre de structures d’entrainement, pas de base pour s’entrainer toute l’année, pas d’endroit avec toutes les herbes différentes ou tous les sables différents que l’on trouve sur le circuit.

Lui qui a gagné 8 millions d’euros dans sa carrière (sans compter les contrats publicitaires) ne compte pas s’arrêter car il ne joue pas pour l’argent mais pour remporter des titres. Son argent ne lui sert que pour lancer ses enfants dans leur vie d’adulte. Pour lui, aucun joueur ne sait combien il y a à gagner dans un tournoi, tout ce qui les intéresse c’est la victoire et la gloire.

Il habite en Floride pour des questions de commodité d’entrainement, puisqu’il fait toute l’année entre 25 et 30°.

Pour finir, Thomas donne comme conseil à tous les golfeurs de s’amuser sur un parcours et les résultats viendront tous seuls.




Woods attaqué par un hot-dog

Après les films de série Z du style L’attaque des morts-vivants, voici une variante golfique, l’attaque du hot-dog sur un parcours de golf!! Cela s’est passé le week end dernier, lors du 4ème tour du tournoi PGA de San Martin et c’est Tiger Woods qui en a été la victime. Enfin, presque !

Tiger était sur le green du trou n°7 et s’apprêtait à putter pour birdie, lorsqu’un énergumène, visiblement très éméché et imbibé d’alcool, a lancé un hot-dog dans sa direction.

Voici les images de cet incroyable incident :

« Quand j’ai regardé, le hot-dog était déjà en l’air, il (le spectateur) était loin de moi.  » J’imagine qu’il voulait passer à la télé et je suis sûr que ça sera le cas », a indiqué Woods, qui a marqué une pause pour se reconcentrer mais a manqué ce putt pour birdie au trou N.7, son seizième trou de la journée. L’homme, qui était sorti de la foule en courant avant de jeter son hot-dog, a immédiatement été appréhendé par le service de sécurité. Il était en état d’ébriété et a été arrêté, ont indiqué les organisateurs.

Pour son premier tournoi depuis deux mois, Woods a fini 30e, avec un total de 277 (-7), à 10 coups du vainqueur Bryce Molder, qui s’est imposé au sixième trou d’un play-offs en mort subite face à son compatriote Briny Baird, dans le plus long play-offs de la saison. Dimanche, il a signé 6 birdies et 3 bogeys pour boucler un troisième tour consécutif sous les 70, ce qui ne lui était plus arrivé depuis 13 mois. San Martin, rendez-vous mineur du calendrier PGA, ne rassemblait que 3 des 50 meilleurs joueurs du monde, dont Woods (51e) ne fait plus partie depuis une semaine pour la première fois depuis 1996.