Présidents Cup, les USA encore et toujours

La Team US a remporté dimanche la 13ème édition de la Présidents Cup sur le golf du Royal Melbourne en Australie sur le sore de 16 à 14. Ils ont ainsi remporté 11 des 13 éditions, ne perdant qu’une seule fois en 1998 sur ce même parcours et partageant les points une autre fois.

Les 3 premiers jours de compétition n’étaient pourtant pas en leur faveur puisque le jeudi ils étaient menés 4 à 1, puis le vendredi 6.5 à 3.5, puis encore le samedi 9 à 5 le matin puis 10 à 8 l’après-midi.

Mais le dimanche a tout changé lors des simples, capitaine Woods sonnant la charge et amenant le 1er point grâce à sa victoire sur Abraham Ancer 3 et 2. Il venait de lancer la charge et ses troupes allaient le suivre comme un seul homme. Seuls Gary Woodland et Justin Thomas (sans doute très fatigué après avoir joué les 4 parties précédentes depuis le jeudi pour 4 victoires) perdaient leur simples.

Patrick Reed, remonté comme un coucou suisse suite à l’exclusion de son caddy pour mauvais comportement mais aussi énervé par les insultes incessantes reçues tout au long de la semaine allait exploser le pauvre C.T. Pan 4 et 2, Dustin Johnson faisant de même avec le chinois Haotong Li 4 et 3, et ce fut le toujours souriant Matt Kuchar qui apporta le 1/2 point de la victoire en partageant le match avec Louis Oosthuizen. Au total les USA remportent les simples 8 à 4, égalant la plus grosse victoire de l’histoire.

« J’ai fait partie d’équipes qui ont gagné. J’ai aussi malheureusement participé à cette Presidents Cup que nous avons perdu« , a déclaré l’homme aux 15 victoires en tournois du Grand Chelem, en référence à la défaite de 1998 à Melbourne. »Donc venir ici et gagner ici de cette manière, avec cette équipe, en particulier, c’est un honneur pour moi en tant que joueur et encore plus un honneur d’être leur capitaine », a-t-il ajouté

La déception est grande pour le Sud-Africain Ernie Els, capitaine de l’équipe internationale qu’il rêvait de conduire à un deuxième succès dans la compétition.

J’aurais pu faire des choix différents pour les simples. J’en assume la responsabilité », a-t-il déclaré. »J’ai suivi un plan à 100 pour cent et cela n’a pas fonctionné complètement, mais nous avons fini tout près« , a ajouté le quadruple vainqueur de tournois du Grand Chelem, âgé de 50 ans.

Les résultats complets

 




Présidents Cup, la revanche enfin ?

L’heure de la revanche a-t-elle enfin sonné pour l’équipe des Internationaux pour cette 13ème édition de la Présidents Cup ?

Après 11 défaites pour une seule victoire (en 1998, déjà au Royal Melbourne) l’équipe emmenée par Ernie Els va-t-elle réussir à battre l’équipe des états-Unis emmenée par Tiger Woods, capitaine/joueur?

La différence de niveau est-elle toujours aussi criante en 2019 qu’il y a deux ans par exemple, au Liberty National (New Jersey), dans la proche banlieue de New York où les hommes de Steve Stricker, le capitaine, avaient ainsi été sans pitié, laminant 19 points à 11 des Internationaux complètement hors-sujet.

5 rookies de chaque coté, 7 joueurs confirmés de chaque coté, le match semble plus équilibré  que d’habitude.

Tiger Woods peut cette semaine compter sur la fine fleur US, malgré l’absence sur blessure de l’actuel n°1 mondial, Brooks Koepka. Tous occupent une place dans le top 25. Cinq néanmoins découvrent cette compétition par équipe (Patrick Cantlay, Xander Schauffele, Gary Woodland, Bryson DeChambeau et Tony Finau). Même si les deux derniers de cette liste ont déjà participé à la Ryder Cup au Golf National, il y a un an. « Sur le papier, on a effectivement l’avantage, reconnaît prudemment Tiger Woods. Mais jeudi, au coup d’envoi, on sera à 0-0. »

Face à l’armada US, les Internationaux ont soif de revanche. La fessée reçue il y a deux ans sous les yeux de Donald Trump n’a pas été digérée. Cinq des douze sélectionnés par le capitaine sud-africain, Ernie Els, étaient de ce fiasco : les Australiens Adam Scott et Marc Leishman, le Japonais Hideki Matsuyama, le Sud-Africain Louis Oosthuizen et le Canadien Adam Hadwin. Ils sauront très certainement motiver leurs camarades, tous débutants dans cette compétition mais conscients qu’ils peuvent écrire l’histoire. Comme le souligne le Taïwanais CT Pan, membre du PGA Tour. « On a un beau coup à jouer, et en plus, on a l’avantage du terrain. Alors oui, c’est vrai, l’histoire ne plaide pas en notre faveur. Mais nous, on regarde plutôt vers le futur ! »

Verdict dimanche soir après les simples.

Presidents Cup 

L’équipe américaine

Capitaine : Tiger Woods

Vice-capitaines : Fred Couples, Zach Johnson, Steve Stricker

Joueurs : Tiger Woods, Patrick Cantlay, Bryson DeChambeau, Tony Finau, Rickie Fowler, Dustin Johnson, Matt Kuchar, Patrick Reed, Xander Schauffele, Webb Simpson, Justin Thomas, Gary Woodland

L’équipe internationale

Capitaine : Ernie Els (AfS)

Vice-capitaines : KJ Choi (CdS), Trevor Immelman (AfS), Geoff Ogilvy (Aus), Mike Weir (Can)

Joueurs : Hideki Matsuyama (Jap), Adam Scott (Aus), Louis Oosthuizen (AfS), Marc Leishman (Aus), Abraham Ancer (Mex), Li Haotong (Chn), Cameron Smith (Aus), CT Pan (Tpe), Sungjae Im (CdS), Joaquin Niemann (Chi), Adam Hadwin (Can), Byeong-hun An (CdS)

Programme de la Presidents Cup :

Jeudi 12 décembre : cinq Fourballs

Vendredi 13 décembre : cinq Foursomes

Samedi 14 décembre (matin) : quatre Fourballs

Samedi 14 décembre (après-midi) : quatre Foursomes

Dimanche 15 décembre : douze Simples




Ernie Els s’empare du British Open

Le Sud-Africain Ernie Els a créé une réelle surprise en remportant dimanche le British Open, The Open, avec un coup d’avance devant l’Australien Adam Scott.

Et pourtant, qui aurait pu prévoir que Scott s’écroulerait sur les 5 derniers trus du parcours, alors qu’il menait largement la danse devant tous es confrères golfeurs?

Il a eu jusqu’à 10 coups d’avance sur le second, quand tout d’un coup tout s’est déréglé à partir du trou n°15 alors qu’il venait de faire birdie au 14. Il a enchainé 4 bogeys de suite quand, parti un peu avant lui, Ernie « Big Easy » Els alignait 4 birdies sur les 9 derniers trous.

C »est donc une énorme déception pour l’Australien, mais également une énorme satisfaction pour le Sud-Africain, qui remporte ainsi son 4ème Majeur.

Autre petite déception, Tiger Woods, que tout le monde donnait comme rand favori et qui termine 3ème, à 4 coups du vainqueur, la faute à un plan de jeu trop défensif (il n’a sorti le driver que 2 fois en 4 jours, dont une fois hier sur le 17) et à un triple bogey au trou n° 6, où il dû se mettre assis au bord d’un bunker pour tenter de sortir la balle). Sa seule satisfaction de ce week-end est que cette troisième place lui permet de devenir n°2 mondial.

Et les Français?? Aucun des deux (Havret et Jacquelin) n’ont passé le cut. Donc bilan très décevant pour eux. A croire qu’ils ne croient pas en leur chances alors qu’ils jouent très bien et sont capables par moment de rivaliser avec les meilleurs.




US Open : Webb Simpson, la surprise

L’US Open 2012 vient de se terminer et le parcours de l‘Olympic Course de San Francisco a réservé son lot de surprises. Les éliminations prématurées de Rory McIlroy (tenant du titre) et de Luke Donald (N°1 mondial), tous deux pour cause de cut manqué, en sont une.

Mais que dire de la victoire de l’américain Webb Simpson!! A bientôt 27 ans, il les aura le 8 août prochain, il remporte le 112e US Open de l’histoire avec un score total de +1 (281). Il devance d’un coup son compatriote Michael Thompson et le Nord-Irlandais Graeme McDowell.

C’est la troisième victoire de Webb Simpson après ses deux succès l’an dernier sur le PGA Tour !

Classement final (Par 70) :
1. Webb Simpson (USA) 281 (+1)
2. Michael Thompson (USA) 282 (+2)
-. Graeme McDowell (IdN) 282 (+2)
4. David Toms (USA) 283 (+3)
-. Padraig Harrington (Irl) 283 (+3)
-. John Peterson (USA) 283 (+3)
-. Jason Dufner (USA) 283 (+3)

21. Raphaël Jacquelin (Fra) 287 (+7)

A noter donc la très belle 21 place du français Raphaël Jacquelin, qui termine ) +7, tout comme Tiger Woods.

La série continue donc : neuf derniers Majeurs et neuf vainqueurs différents !! Vivement le British Open (du 15 au 22 juillet 2012).




Le Tigre rugit à nouveau

Tiger Woods a remporté dimanche le 72ème tournoi de sa carrière lors de l’Arnold Palmer Invitational qui s’est déroulé à Bay Hill. C’est la 7ème fois qu’il remporte ce tournoi, 2 ans et demi après son dernier succès sur le PGA Tour.

«Ça fait vraiment du bien, souriait Woods. J’ai beaucoup travaillé pour ça. Ça n’a pas été facile. Mais c’est un pur moment de bonheur

En remportant ce  prestigieux Arnold Palmer Invitational, l’Américain, aux quatorze victoires en Grand Chelem, se positionne comme l’un des grands favoris au premier grand rendez-vous de la saison du côté d’Augusta (5-8 avril). On en salive d’avance. Retour sur le come-back attendu du Tigre !

Voici les meilleurs moments des 4 tours de Tiger Woods lors de ce tournoi.




Présidents Cup

Ce week end se déroule la Presidents Cup, qui oppose une équipe américaine à une équipe internationale. La President’s Cup est un trophée de golf mis en jeu tous les deux ans que se disputent les États-Unis et le reste du monde (sauf l’Europe puisqu’elle dispute déjà la Ryder Cup) dans un tournoi par équipes.

Cette compétition se déroulait initialement les années paires, elle a lieu depuis 2003 les années impaires, l’édition de 2001 de la Ryder Cup ayant été repoussée en 2002 en raison des attentats du 11 septembre 2001.

De même que la Ryder Cup, chaque équipe est composée d’un capitaine qui ne dispute pas de rencontres et de douze joueurs.

Autre moment intéressant de cette édition, les retrouvailles entre Tiger Woods et son ancien caddy, Steve Williams, suite au dérapage de Steve il y a 10 jours au sujet de son ancien patron.