National Golf Week 2023

National Golf WeekLa National Golf Week se déroulera du 30 mars au 1er avril au Golf National à Saint-Quentin en Yvelines. Le Salon du golf ainsi que de nombreuses compétitions sur les parcours de l’Aigle et de l’Albatros (qui a accueilli la Ryder Cup en 2018) sont prévus au programme.

Ce sera la 2ème édition de cet évènement et il reste encore des places pour vivre 1, 2 ou les 3 jours sur place. Pour réserver, il suffit de cliquez ici : la billetterie.

80 exposants seront présents sur le Salon du golf, principalement des fabricants de matériel, de l’industrie du tourisme, de l’environnement, de l’information et de l’innovation.

Le programme des compétitions :

Jeudi 30 mars :
Alliance de la National Golf Week (18T en alliance – 1 pro et 1 amateur – sur le parcours de l’Albatros).
Le Double de la National Golf Week (18T en équipe – 2 amateurs – sur le parcours de l’Aigle).

Vendredi 31 mars :
Alliance de la National Golf Week (18T en alliance – 1 pro et 1 amateur – sur le parcours de l’Albatros).
1ère étape du National Golf Tour (18T en simple – sur le parcours de l’Aigle).

Samedi 1er avril :
Pro Am de Clôture (18T par équipe – 1 pro et 3 amateurs – sur le parcours de l’Albatros).
Challenge des Écoles de Golf (9T – 3 enfants des écoles de golfs – sur le parcours de l’Aigle).

Beaucoup de pros seront présents :

Lionel Alexandre, Romain Bechu, Christophe Brazillier, Francois Calmels, Louis Capon, Christian Cévaër, Édouard Dubois, Édouard Espana, Andoni Etchenique,
Raphaël Eyraud, Anthony Grenier, Sébastien Gros, Grégory Havret, David Ravetto, Christophe Pottier, Nicolas Pruvot, Maxime Radureau, Charles-Édouard Russo, Agathe Sauzon, Hubert Tisserand, Nathan Trey, Romain Wattel, Alexis Weizman.

Pour plus d’infos : https://nationalgolfweek.com/jouer/




Nicolas Colsaerts remporte l’Open de France

Le plus Français des joueurs Belges a remporté hier l’Amundi Open de France dans des conditions climatiques difficiles, avec 1 coup d’avance sur le Danois Joachim B. Hansen (-11) et 2 sur le Sud-Africain George Coetzee (-10).

Sa 1ère réaction a été de déclarer que « Gagner chez vous, c’est le pied! C’est vraiment incroyable de gagner chez vous, de sentir ces ondes positives du public. Il y a beaucoup de sympathie. Je connaissais la Marseillaise avant la Brabançonne, l’hymne belge. J’ai grandi avec Canal Plus, avec l’humour d’Antoine De Caunes et de José Garcia. Je sais quoi vous dire, je sais ce qu’il ne faut pas vous dire. La France, c’est un peu le grand frère de la Belgique ».

Il en profite pour sauver sa carte sur l’European Tour pour les 2 prochaines saisons.

7 ans après sa dernière victoire le Belge renoue avec le succès sur le parcours de l’Albatros au Golf National.

Après un début de 4ème journée mouvementé (deux birdies et trois bogeys), il voyait revenir sur ses talons le sud-africain Coetzee. Le trentenaire sud-africain, solide 69e européen, rentrait une ficelle improbable au 9 pour birdie après avoir réussi un lay-up dantesque, les pieds dans l’eau. Cols’ cravatait lui ses deux mètres, laissant le Springbok revenir à un coup. Dès lors, le retour sur le Golf National ressembla à un match-play entre les 2 hommes : plantage de mât signé Coetzee au 10 pour revenir square, re-plantage au 11 avec un sourire jaune du Belge en arrière-plan. Jusqu’à cet eagle de Colsaerts au 14, avec un chip savoureux venu rouler sagement jusqu’à sa destinée.

Le tracé de la dernière Ryder se rappelait au bon souvenir des acteurs, avec un trou n°15 dévastateur : triple pour Coetzee, double pour Colsarts. Le Danois Joachim B. Hansen, un temps pressenti pour un hold-up avec son -5 journée au départ du 17, prendra trois-putts sur ce même trou pour laisser le champ libre au plus Français des Belges. Bois-3 pleine piste, coeur de green trouvé, parents enlacés et quelques larmes lâchées devant un public conquis.

Avec cette victoire, Nicolas Colsaerts grimpe à la 53e place du classement européen et obtient deux années d’exemption. Apprécié par ses pairs du Tour et rapidement félicité par nombre d’entre eux sur Twitter (Rose, Bjorn, Westwood, Pieters…), Cols’ était attendu par Thomas Detry et Romain Langasque sur le green du 18 pour se faire arroser de champagne (ou de mousseux) comme il est de tradition entre français lorsque l’un d’eux gagne.

Chez nos petits Français, Benjamin Hébert, Victor Perez (-4) et Romain Langasque (-3) signent un top 20. Grégory Bourdy signe une 29e place (par), devant Adrien Saddier et Jérôme Lando Casanova (+1). Les scores des autres Bleus : Romain Wattel, Frédéric Lacroix (+2), Jeong weon Ko (amateur), Matthieu Pavon (+5), Victor Dubuisson (+6), Charles Larcelet (amateur, +14), Julien Quesne (+16).




Amundi Open de France

1 an après la claque reçue de l’European Tour qui déplaçait et dégradait l’Open de France en le plaçant du 17 au 20 au Octobre 2019 et en l’enlevant des Rolex Series, le Golf National revit cette semaine, même si les meilleurs Européens ne seront présents.

Peu de temps après une Ryder Cup exceptionnelle, cette rétrogradation avait fait mal à tout le golf français qui se demandait si notre Open National ne vivait pas ses derniers instants. Heureusement il n’en est rien, puisque l’on sait depuis peu qu’il retrouvera sa date originelle début juillet en 2020 (voir ici).

Malgré ces péripéties, le tenant du titre Alex Noren sera présent, ainsi que le capitaine de la Ryder Cup Thomas Björn. 19 Français seront en lice à Guyancourt et, malgré une dotation en baisse (1,6 million d’euros contre 7 millions l’an passé) et une mauvaise météo annoncée (voir capture ci-dessous), presque aucun des membres à temps plein du Tour européen ne manque à l’appel : Victor Dubuisson, Victor Perez, Alexander Levy, Romain Wattel, Benjamin Hébert, Matthieu Pavon, Raphaël Jacquelin, Romain Langasque et Clément Sordet sont attendus sur l’Albatros.

Julien Quesne fait partie des invités, au même titre que l’Américain Stewart Cink et le jeune Danois Nicolai Højgaard (18 ans), évoluant le plus clair de son temps sur le Challenge Tour, mais récent deuxième du KLM Open. Trois amateurs tricolores sont invités par le tournoi : Jeong Weon Ko, classé 18e de l’Open de Provence, Charles Larcelet et David Ravetto.

Bouniol de retour de Chine

Six places sont réservées aux meilleurs joueurs nationaux disponibles (les autres jouent sur le challenge tour cette semaine) : Joël Stalter, Adrien Saddier, Jérôme Lando Casanova, Grégory Bourdy, Frédéric Lacroix et Cyril Bouniol, néo-membre de la deuxième division américaine.

Notons la présence de l’Allemand Martin Kaymer, vainqueur de l’Open en 2009

Dernière minute : Guerrier et MLV out
Malheureusement plus de Julien Guerrier et Mike Lorenzo Vera dans l’entry list. Pas de blessure pour le premier, mais un problème d’ordre personnel qui le tient éloigné de l’Albatros cette semaine. Le second est « blessé au cou ».

 




L’Open de France revient en été

L’European Tour vient de dévoiler le calendrier pour 2020 et les golfeurs français vont être de nouveau content : l’Open de France revient en été, du 2 au 5 juillet 2020.

Le plus vieil open continental prend la place de l’open d’Irlande, déplacé en mai (28-31), et se déroulera une semaine avant le prestigieux open d’Écosse (9-12 juillet). Cependant, le tournoi tricolore se tiendra en même temps que le WGC St. Jude Invitational et sa bourse de 10,5 millions de dollars.

En juillet 2019, la société de gestion d’actifs Amundi, entreprise française dont le Crédit Agricole est l’actionnaire majoritaire, sera le sponsor titre du prochain Open de France, prévu du 17 au 20 octobre au Golf National (78). Ce partenariat n’est signé que pour l’édition 2019, précise le Tour européen, promoteur de l’Open de France, dans son communiqué. La dotation définitive du tournoi, qui devrait avoisiner les 1,5 million d’euros du tournoi, n’a pas été divulguée.

Trois joueurs en ont profité pour officialiser leur venue sur l’Albatros : le Suédois Alex Noren, champion en titre, le Danois Thorbjorn Olesen, membre de la dernière équipe européenne de Ryder Cup, ainsi que son compatriote Thomas Bjorn, capitaine des troupes.

L’été dernier, l’Open de France a été lâché prématurément par le groupe chinois HNA, qui lui assurait un statut de Rolex Series et les 7 millions de dollars de dotation qui allaient avec.

Un choc British-JO

L’Andalucia Masters de Sergio Garcia, qui avait pris la place de l’épreuve française cette saison, se jouera du 30 avril au 3 mai. Le Trophée Hassan II et le Scandinavian Invitation se tiendront en juin. Le British Masters est reculé au 30 juillet – 2 août, soit à la même date que… les Jeux Olympiques de Tokyo. La Ryder Cup à Whistling Straits (Wisconsin) se tiendra du 25 au 27 septembre.

Pas de changement pour les Rolex Series que sont Abu Dhabi (16-19 janvier), Wentworth (10-13 septembre) et l’open d’Italie (8-11 octobre). Le triptyque de fin de saison, Turkish-Nedbank-Dubai, est maintenu.




La France organisera les Mondiaux en 2022

Antony Scanlon, directeur exécutif de l’IGF, et Peter Dawson, président de l’IGF, ont chaleureusement félicité Jean Lou Charon, accompagné par Christophe Muniesa, directeur exécutif de la FFG, et par Estelle Richard, directrice de tournois.

Un nouveau grand événement golfique en France avant les Jeux 2024 !

La candidature présentée par Jean Lou Charon au cours de l’assemblée générale de l’IGF à Carton House a été entérinée par la Fédération internationale. Les championnats du monde par équipes dames et messieurs se dérouleront du 25 août au 4 septembre 2022 au Golf National et à St Nom-la-Bretèche.

Après la Ryder Cup et avant les jeux Olympiques, le président Jean Lou Charon et Pascal Grizot, le président du Comité de performance de la ffgolf, souhaitaient recevoir un autre événement planétaire.

Ils ont donc présenté la candidature de la France à l’organisation des 30es championnats du monde par équipes dames et 33es messieurs de 2022, ceux de 2020 ayant été attribué il y a deux ans à Hong Kong.

Dans une courte allocution devant les représentants des différentes fédérations représentées à Carton House, Jean Lou Charon a présenté les principales motivations ayant conduit la Fédération française de Golf à se porter candidate : «Accueillir les grands événements sportifs est dans l’ADN de la France, a déclaré le président français. LFrance est très fière de se voir confier le WATC en 2022. Cette compétition, l’une des plus célèbres et légendaires au monde, sera à la fois un levier fantastique et un événement rassembleur pour tous les acteurs impliqués dans le développement du golf. L’engagement de la Fédération française de Golf est total. Paris, Versailles, Saint-Nom-la-Bretèche Golf Club, le Golf National, et la ferveur du grand public, ainsi que celle des 800 000 golfeurs français, tous sont désireux de partager leur enthousiasme avec les délégations nationales du monde entier.»

La dernière fois que la France avait été l’hôte des championnats du monde par équipes remonte à 1994, une épreuve à laquelle avait participé un certain Tiger Woods sur les parcours du Golf National et de La Boulie. Elle avait également reçu l’édition inaugurale du Trophée Espirito Santo en 1964 au Golf de Saint-Germain où avait triomphé l’équipe de France dames emmenée par Lally Segard.

Dans quatre ans, le tournoi se déroulera, une nouvelle fois sur celui du Golf National mais, le second golf sera celui de Saint-Nom-la-Bretèche.

Source : FF Golf




Team Europe, les 4 invités sont connus

Thomas Björn le capitaine de l’équipe européenne de Ryder Cup a dévoilé cet après-midi à 15h le nom des 4 joueurs invités qui viennent compléter l’équipe.

Ces 4 joueurs sont : 

  • Paul Casey
  • Sergio Garcia
  • Ian Poulter
  • Henrik Stenson

Thomas Björn a donc privilégié l’expérience à la jeunesse pour tenter de contrer une équipe américaine impressionnante.




Tiger Woods sera à Paris comme joueur

L’équipe américaine de Ryder Cup commence à prendre forme. Le Capitaine Jim Furyck a annoncé hier les 3 premiers invités (Captain’s picks) qui complètent les 8 sélectionnés d’office.

Il s’agit de Phil Mickelson, de Bryson Dechambeau et de …… Tiger Woods.

Pour Woods, c’est l’aboutissement d’un retour qui a commencé en janvier après une quatrième opération au bas du dos. Pour Mickelson, bien plus que de battre un record en disputant sa 12e Ryder Cup, le joueur de 48 ans obtient ce qu’il croit être sa dernière chance de gagner ce trophée en or.

Le capitaine américain Jim Furyk les a ajoutés à son équipe lundi soir en tant que sélections de wild-card, avec Bryson DeChambeau, l’actuel FedExCup No. 1.

Woods (FedExCup No. 25) a accepté d’être vice-capitaine à la fin du mois de février. Il s’est fixé comme objectif d’être à Paris du 28 au 30 septembre en tant que joueur.

« C’est incroyable, c’est vraiment le cas de regarder le début de l’année et d’avoir atteint un objectif comme celui-là », a déclaré Woods. « Faire partie de cette équipe, et maintenant être un joueur, c’est juste … plus que spécial. »

Mickelson (FedExCup No. 9) s’est qualifié pour chaque équipe depuis 1995, une série qui s’est terminée cette année en terminant 10ème du classement. Sa 12e apparition bat le record de Ryder Cup détenu par Nick Faldo. Mickelson a fait toutes les équipes de la Coupe des Présidents et de la Ryder Cup depuis 1994.

Mickelson a participé à trois équipes gagnantes de la Ryder Cup – à Brookline en 1999, à Valhalla en 2008 et à Hazeltine il ya deux ans. Sa dernière fois à l’étranger était à Gleneagles, où il a tristement célèbre une conférence de presse perdante en interrogeant le capitaine Tom Watson et la direction prise par la PGA of America face à l’équipe américaine.

Cela a conduit à des changements radicaux dans la structure américaine, principalement en donnant aux joueurs une voix plus forte.

« C’est probablement ma dernière chance de me rendre en Europe et de faire partie d’une équipe américaine gagnante en Europe. Nous ne l’avons pas fait en 25 ans », a déclaré Mickelson. « Je me suis engagé cette année dans un engagement et un parcours solides pour entrer dans l’équipe. J’ai pris un bon départ cette année. C’est une très bonne année et même si je crains de ne pas réussir à marquer des points, C’est formidable de faire partie de cette équipe et de servir cette équipe de toutes les manières possibles.  »

Furyk a encore un autre choix de capitaine qu’il annoncera lundi après le championnat BMW, et ce ne sera peut-être pas aussi simple que celui-ci.

« Pas que ce fut une décision facile », a déclaré Furyk avec un sourire. « Mais cela aurait pu être beaucoup plus difficile. »

Woods et Mickelson étaient des choix logiques. Woods a brièvement pris la tête dimanche dans l’Open Championship jusqu’à ce qu’il termine à la sixième place, et il a réussi une dernière série de 64 victoires en carrière pour terminer deuxième du Championnat de la PGA. Mickelson a remporté un autre championnat mondial de golf en mars, même s’il n’a pas sérieusement disputé de victoire depuis.

DeChambeau a manqué de justesse l’une des huit places en manquant la coupe du championnat de la PGA et le Californien de 24 ans savait qu’il devait montrer une certaine forme à Furyk dans les trois semaines précédant l’annonce des choix.

Il a remporté le premier événement FedExCup Playoffs – THE NORTHERN TRUST – par quatre coups. Il a remporté le prochain tournoi FedExCup Playoffs – le Dell Technologies Championship – en deux coups.

« Je voulais tellement faire partie de cette expérience que j’ai travaillé deux fois plus fort », a déclaré DeChambeau. « Et ça a montré, et ça a payé. »

Tony Finau est considéré comme le principal candidat pour la 12ème et dernière place. Furyk l’a invité dans le cadre d’un petit groupe qui a joué au Golf National le week-end précédent l’Open. Finau a égalé un record du Championnat de la PGA avec 10 birdies au deuxième tour en jouant avec Furyk.

Pendant les séries éliminatoires de FedExCup, il a été finaliste lors d’une épreuve et a terminé quatrième à l’autre.

Le capitaine européen Thomas Bjorn annonce ses sélections de wild-card mercredi, avec Henrik Stenson, Ian Poulter et Paul Casey parmi les choix probables. Reste à savoir si l’ancien champion des Masters Sergio Garcia, qui n’a pas réussi à se qualifier pour les éliminatoires de FedExCup, obtient un clin d’œil.

Les huit Américains qui se sont qualifiés étaient Brooks Koepka, Dustin Johnson, Jordan Spieth, Justin Thomas, Rickie Fowler, Bubba Watson, Webb Simpson et Patrick Reed. Jetez dans Woods et Mickelson, et cela donne à l’équipe américaine un alignement qui a combiné pour 31 majeures.

Cela ne veut pas dire autant dans les quatuors et les quatre balles, sur un parcours européen avant le chant et le chant des fans européens.

« Nous nous dirigeons vers le sol étranger », a déclaré Furyk. « Ce sera une foule intéressante. Ils sont bruyants, j’ai beaucoup de respect pour eux et nous recherchons des joueurs qui pensaient pouvoir gérer cette situation et qui prospéreraient, aimer le défi. Et nommer ces trois joueurs, c’est ce que nous avons fait.  »

Woods ne sera plus un vice-capitaine, même si Furyk a déclaré qu’il continuerait à s’appuyer sur ses conseils. Woods était un assistant à Hazeltine et à la Coupe des Présidents l’automne dernier à Liberty National sur une route américaine.

Furyk a choisi l’ancien numéro 1 mondial David Duval pour remplacer Woods. Furyk a également déclaré que Zach Johnson et Matt Kuchar compléteraient sa gamme de vice-capitaines, rejoignant Davis Love III et Steve Stricker.




Histoire de la Ryder Cup, compétition légendaire (2)

Suite de l’histoire de la Ryder Cup.

Avant que ne se joue du 28 au 30 septembre prochain au Golf National la Ryder Cup, revenons un peu sur son histoire, et ce qui en fait le 4ème évènement le plus médiatisé au monde après les Jeux Olympiques, la Coupe du Monde de football et le Tour de France.

2. L’évolution mondiale

Un format particulier et indémodable

Au fil du temps, la Ryder Cup s’est ouverte au monde. Jusqu’en 1971, les matches se déroulaient uniquement entre l’équipe des États-Unis et l’équipe de Grande-Bretagne. En 1973, l’équipe britannique associe des Irlandais. Il faut attendre 1979 pour que l’ensemble des golfeurs européens puissent intégrer la formation. Une manière de rendre l’épreuve plus compétitive. L’édition 2001, qui devait avoir lieu après les événements du 11 septembre, oblige les organisateurs à reporter l’événement d’une année. Depuis cette date, la compétition, qui avait lieu historiquement les années impaires, se déroule les années paires.

Si la compétition a évolué, la formule elle n’a guère changé. Pendant trois jours, du vendredi au dimanche, les douze meilleurs golfeurs de chaque camp s’affrontent avec pour seul objectif de soulever le précieux sésame. Les deux premières journées sont consacrées aux matches en duos, avec une session de quatre matches en foursome (les deux joueurs, habillé d’une même tenue sans sponsor, jouent alternativement la même balle) et en fourball (chaque joueur joue sa propre balle). La dernière journée est réservée aux 12 matches en simple. La première équipe à atteindre le score de 14 points et demi est déclarée gagnante. Chaque duel rapporte un point au vainqueur, un demi-point pour chaque joueur en cas d’égalité. Si la Ryder Cup se termine à égalité 14-14, c’est l’équipe tenante du titre – les États-Unis en 2016 – qui repart avec le trophée.

Une disette américaine en Europe

Elles sont loin les années où la Ryder Cup était la propriété exclusive des États-Unis. Après un long passage à vide, l’équipe européenne a retrouvé des couleurs au début des années 90 avant de faire main basse sur le trophée à l’aube du XXIe siècle. Cela s’est traduit par une première série de victoires en 2002, 2004 et 2006 puis une nouvelle série en 2010, 2012 et 2014. Une domination encore plus flagrante sur le Vieux Continent. Pour voir une victoire américaine sur le sol européen, il faut remonter à 1993 au Belfry de Wishaw, au Royaume-Uni. Une hégémonie que les États-Unis entendent bien mettre à mal cette année sur les greens tricolores.

Source : LCI