Du rififi dans la petite balle blanche

Quelques semaines après Bernard Pascassio qui avait écrit une lettre dans laquelle il s’en prenait à l’European Tour suite au déplacement de l’Open de France dans le calendrier, c’est François Illouz, ancien cadre de la Fédération française de Golf en charge du haut niveau, qui en remet une couche dans sa lettre « Bonne année au Golf Français » publiée sur les réseaux sociaux et dans laquelle il évoque pêle-mêle la réussite de la Ryder Cup en France et son impact quasi nul, l’état du golf français de haut niveau et de manière générale, le faible développement du golf en France.

Il avait déjà mis les pieds dans le plat en 2016 en dénonçant les choix stratégiques de la Fédération en ce qui concerne le haut niveau et la formation des jeunes champions français.

Le président de la FFGolf, Jean-Lou Charon, et les membres du board de la Fédération en prennent pour leur grade. Le seul à passer entre les gouttes et à recevoir des lauriers est Pascal Grizot, l’artisan de la réussite de la Ryder Cup 2018, dont il vante les mérites de manière assez dithyrambiques.

Voici cette lettre :

BONNE ANNEE AU GOLF FRANÇAIS !

2018 restera dans la mémoire golfique française comme l’année d’une fantastique Ryder Cup parfaitement orchestrée au Golf National par Pascal Grizot. Missionné pour l’occasion, il était incontestablement l’homme de la situation à qui rien ne résiste lorsqu’il décide de prendre en mains un dossier qui le passionne. Qu’il soit ici une fois de plus remercié et souhaitons-lui, outre une parfaite santé, de s’envoler vers de belles nouvelles destinées dignes de lui.

L’aventure Ryder Cup souhaitée par Georges Barbaret lorsqu’il présidait aux destinées du golf français, si elle était enthousiasmante sur le papier, s’est révélée bien éphémère, comme l’auteur de ces lignes l’avait pressenti à l’époque, au risque assumé de passer pour un rabat-joie pessimiste.

Pourtant, il ne fallait pas être grand clerc pour savoir qu’organiser la Ryder Cup dans un pays qui compte 0,7 % de golfeurs au sein de sa population ne pouvait laisser l’héritage fantasmé.
C’est un peu comme si nous avions l’ambition d’organiser The Ashes au cricket ou le Super Bowl au football américain…

Il est un fait que le retour sur investissement ne pouvait pas être positif. Même si l’on peut trouver quelques motifs de satisfaction en cherchant bien, le grand dessein voulu par les initiateurs du projet qui évoquait le million de licenciés puis après une révision à la baisse, les 500.000 ne sera pas atteint et le golf conservera encore pour un moment l’étiquette de sport de nantis qui lui colle à la peau.

Il eût été à mon sens de meilleure stratégie d’investir massivement sur le sport pour hisser nos joueurs tricolores en nombre dans l’élite mondiale, comme l’ont fait les Suédois dans les années 80/90 avec les résultats que l’on connaît.

Une fois cet objectif atteint, opération qui prend environ une quinzaine d’années si tout se passe bien, il aurait été alors de bonne politique de soumettre, alors seulement, une candidature pour organiser la Ryder Cup. En mettant la charrue avant les bœufs, la légitimité de cette candidature est sérieusement mise en défaut par une population pour qui le golf est un sport réservé aux « imbéciles argentés ».

Il est en effet symptomatique de relever que l’image du golfeur en France est désastreuse :

Quel sport pratique l’inénarrable Patrick Abitbol dans le film « La vérité si je mens » cigare au bec ? Pas le foot, le basket, le hand ball, le vélo ou encore le tennis.

Quel sport le magistrat dépeint comme un pathétique idiot qui court sans succès après Sandrine Kimberlain, pratique-t-il dans le film d’Albert Dupontel « 9 mois ferme » ?

Où meurt Bernard Blier qui incarne un dirigeant d’entreprise puant, d’une balle en pleine tête dans le film « Le corps de mon ennemi » d’Henri Verneuil si ce n’est sur un golf ?

Le golf est considéré comme un loisir réservé à une caste sociale qui s’adonne à une distraction coûteuse que les gilets jaunes veulent mettre au pilori.

Tout le contraire de ce que ce sport est aux USA, en Grande Bretagne, dans les pays scandinaves, dans les pays du Commonwealth, à tel point que c’est le sport individuel le plus pratiqué au monde.

Mise à part la sacro-sainte « exception française », d’où vient donc le problème et surtout comment y remédier ?

Il est un fait que le golf a été développé en France au 19ème siècle, puis dans la première partie du 20ème siècle par des aristocrates (britanniques, puis français) ou des hommes d’affaires aisés comme en attestent les représentations des premiers présidents des golfs centenaires.

A cette époque, les golfs publics n’existaient pas.

Cette vision historique a malheureusement toujours la vie dure et c’est à la FFGolf dont c’est la mission, d’œuvrer dans le sens de la démocratisation de ce sport. Elle ne pourra résulter que d’une vraie vision et d’une volonté politique forte qui passera par une réforme de la structure fédérale associant davantage les golfs commerciaux.

Aucun des Présidents qui se sont succédés depuis les Présidents Guyot et Cartier auxquels il faut rendre hommage ici, n’a vraiment eu cette volonté.

Le résultat est celui qu’on connaît aujourd’hui :

– Le golf est un microcosme qui n’intéresse aucun des grands médias car il n’intéresse pas le grand public,
– La jeunesse n’a aucun champion emblématique auquel elle souhaite s’identifier,
– Les résultats sportifs médiocres – à une poignée d’exceptions près – sont à la hauteur des efforts qui y sont consacrés et ne font rêver personne.

Pour rappel, lors des derniers Championnats du monde Amateur en Irlande à l’automne 2018, occasion donnée aux professionnels de demain de se confronter, la France a terminé 20ème chez les Femmes à égalité avec le Paraguay, derrière le Mexique, la Suisse, la Norvège … et 38ème chez les Hommes derrière l’Islande, le Costa Rica, la Serbie, la Pologne et j’en passe et des plus tristes.

En quelques années de présidence de Jean-Lou Charon voulue par Georges Barbaret, nous sommes passés de la médaille d’or en 2010 et des podiums réguliers au tréfonds du classement mondial tant masculin que féminin.

A la fin de l’année 2018, le premier golfeur professionnel français pointe à la 96ème place du classement mondial.
Aucun joueur français n’évolue sur les tours américains.

Le Tour Européen peut à sa guise déplacer la date de l’Open de France dont il est l’organisateur au fin fond du calendrier européen, sans même consulter la FFGolf. Une rumeur digne de Golf Investigation circulerait même, selon laquelle ce tournoi pourrait se dérouler la nuit … Opportunité à ne pas manquer, répondraient certains responsables fédéraux lisses à souhait …

La dégringolade prédite a dépassé tous les pronostics les plus noirs.

Dans tout autre sport, le responsable en titre d’un tel fiasco en aurait tiré les conséquences. A tout le moins, quelqu’un de son entourage l’aurait suggéré. Mais comme le golf n’intéresse qu’une poignée de personnes, l’entre-soi peut primer impunément, à l’abri de toute vindicte de l’opinion publique.

La consolation est que lorsqu’on touche le fond, on ne peut que remonter … A condition d’avoir les bonnes personnes aux commandes et de prendre les bonnes décisions :

Jean-Lou Charon dont l’immobilisme est gravement coupable, devrait reconnaître son incapacité à être le leader dont le golf a besoin et céder la place.

Le Comité Directeur gagnerait à être renouvelé en invitant ses pensionnaires de plus de 75 ans ou ceux qui y siège depuis plus de 20 ans à se retirer.

Le budget devra être refondu pour consacrer les fonds nécessaires au développement du sport. Dans cette optique, des bourses mêlées de moyens financiers et humains sur plusieurs années devront être accordées à des jeunes désireux de faire carrière dans notre sport.

Des campagnes de sensibilisation devront être menées dans les zones difficiles sur tout le territoire, où il faudra que le golf se fasse une place.

Ceci devra se faire en étroite liaison avec les établissements scolaires, les communes, les collectivités et pourquoi pas, les fonds d’insertion.

Les écoles de golf devront être coordonnées par la DTN et en partie financées par la FFGolf.

Les Pôles devront être réduits en nombre. Des Clubs Performance en région, auxquels je suis très attaché depuis de nombreuses années, devront être identifiés et mis en place pour mailler le territoire et se situer à proximité des jeunes espoirs.

Ces clubs devront être dotés de structures d’entraînement comprenant a minima un practice sur herbe, des tapis de practice de bonne qualité, des balles également de bonne qualité (élément essentiel), des zones de petit jeu (chipping et bunkers) et deux putting greens également de qualité, l’un en herbe l’autre en synthétique.

La FFGolf devra consacrer des ressources pour aider à la mise en place de tels outils, en liaison avec le professionnel local et la PGA France.

Le programme aux USA devra être maintenu et prolongé par la mise en place d’un réel centre dans un endroit stratégique dont pourront bénéficier nos meilleurs espoirs féminins et masculins afin de les accompagner dans leur ascension des circuits US.

Les programmes internationaux devront être réactivés d’urgence pour aguerrir nos jeunes et l’appel aux compétences techniques devra être dynamisé et dépasser nos frontières, si nécessaire.

Ce n’est que par cette politique volontaire et courageuse que le golf aura, dans une perspective de 15 à 20 ans, la place qu’il mérite dans notre pays.

Alors souhaitons que 2019 soit l’année des changements indispensables pour le bien du golf français !

N’étant pas impliqué d’aucune manière que ce soit dans les instances dirigeantes du golf français à quelque échelle que ce soit, je suis ravi de voir que certaines personnes connaissant le golf beaucoup mieux que moi tiennent les mêmes discours que moi.

Si beaucoup en ce moment crient « Macron démission », moi je crie et je ne suis pas le seul « Grizot président!! »




Internationaux de France Golf des Forces de Sécurité 2018

Les Internationaux de France Golf des Forces de Sécurité 2018 organisé par l’Association de Golf de la Police Nationale se sont déroulés du 1er au 5 octobre 2018.

Une centaine de participants venus de France, du Bahreïn et de Suisse (canton de Vaud) se sont réunis dans la baie de somme au Golf Belle Dune. 

Cette compétition avait pour but de rassembler les principaux acteurs de la sécurité étatique : police, gendarmerie, sapeur pompier et armée, dans un tournoi sur 54 trous.

Echange de drapeaux entre l’équipe Suisse et l’équipe du Bahreïn

L’équipe de France militaire remporte le classement des équipes nationales devant l’équipe de France Police et l’équipe de la Police du Bahreïn.
L’équipe de l’association Police Grenoble (président mon ami et capitaine Alain Payrastre) s’adjuge le trophée des clubs, devant CRS Grenoble et l’équipe « barbarians » composée de pompiers et de policiers.
Le match du Président opposant la Suisse au Bahreïn a vu la victoire logique du Bahreïn.
En individuel :
le vainqueur de la  série homme est Frédéric Alba (équipe de France militaire),
la championne de la série femme est Marine Riguidel (équipe de France gendarmerie),
le vainqueur de la série masters (+50) est Bruno Guilleux (équipe France police 2),
le vainqueur de la 2ème série est Rémi Moreau (équipe SDIS Aube)
Lors de ce tournoi, la somme de 13 175 euros a été collectée et sera reversée à la fondation « Maison de la gendarmerie ».
Tous les résultats sont consultables en cliquant ici.



L’Europe remporte la Ryder Cup

L’équipe européenne a remporté dimanche la 42ème édition de la Ryder Cup sur le golf National à Saint-Quentin en Yvelines sur le score de 17 1/2 à 10 1/2.

Portée par le duo d’enfer Fleetwood/Molinari, qui a remporté ses 4 matchs de double vendredi et samedi, L’Europe a nettement surclassé l’équipe des USA, dans laquelle Tiger Woods et Phil Mickelson, les 2 invités prestigieux du Capitaine Furyck, ont été très loin de leur niveau en perdant tous les matchs qu’ils ont disputé (4/4 et 2/2).

Pourtant les Américains avaient bien débuté la rencontre vendredi matin en remportant 3 des 4 « 4 balles » disputés. Mais les Européens remettaient tout de suite les pendules à l’heure en infligeant un 4/0 l’après-midi en foursomes, chose qui n’était jamais arrivé auparavant. L’Europe virait en tête au soir du 1er jour avec 5 à 3.

Le samedi matin l’Europe continuait sur sa lancée en remportant la 2ème session de « 4 balles » 3 à 1, portant la marque 8 à 4. La rencontre s’équilibrait l’après-midi en foursomes avec le score de 2 à 2, portant la marque à 10 à 6 avant les 12 simples du dimanche.

Dimanche, l’apothéose était en vue et c’est exactement de qui allait se passer.

Voici les 12 matchs

Les Européens ne lâchaient pas l’affaire et même si certains matchs semblaient vouloir tourner en faveur  des USA, les joueurs européens recollaient au score et écœuraient les Américains. Molinari remportait son 5ème match du week end, faisant de lui l’homme de cette Ryder Cup, les invités du capitaine Björn (Stenson, Casey, Garcia et Poulter) ramenaient 3 points 1/2 sur 4. Seul Fleetwood, sans doute un peu trop fatigué, explosait contre Tony Finau. Le symbole de cette équipe était sur le trou 18 le Suédois Noren, qui menait 1up et qui, tout en sachant que c’était gagné, enquillait une ficelle de 8 mètres pour birdie alors que son adversaire avait déjà fait birdie (approche à 20 cm du trou) pour ne pas partager son match et ramener un point entier à son équipe.

Your browser does not support iframes.

Au final, l’Europe mettait la main sur la Ryder Cup sur le score de 17 1/2 à 10 1/2.

Rendez-vous dans 2 ans aux Etats Unis.




5 ans après, Tiger Woods remporte sa 80ème victoire

Tiger Woods a remporté dimanche le Tour Championship, dernière étape de la FedEx Cup et dernier tournoi officiel du PGA Tour pour 2018. C’est la 80ème victoire en carrière du Tigre, 5 ans après la précédente. On peux qualifier cette victoire de plus grand comme back de toute l’histoire du sport!

On peux vraiment dire maintenant que Tiger est de retour, après 5 longues années marquées par des blessures à répétition au dos, 4 opérations, des problèmes familiaux et judiciaires.

Cette victoire est formidable pour le monde du golf dans son entier. Il n’y a qu’à regarder la foule des spectateurs sur le dernier trou qui se pressaient derrière Tiger et Rory McIlroy. On était revenu à la grande époque du Tigre.

A noter quand même aussi que l’Anglais Justin Rose remporte la FedEx Cup, le consacrant meilleur joueur du PGA Tour 2018. Mais il perd sa place de n°1 mondial au profit de Dustin Johnson. Il n’aura eu cette place que 2 semaines.

Voici les highlights du Tigre dimanche.




L’américaine Angela Stanford remporte son 1er Majeur à 40 ans

Angela Stanford a remporté dimanche l’Evian Championship, son premier titre majeur, à 40 ans. Elle est la première vainqueur américaine depuis que le tournoi est devenu Majeur. A noter que chaque année depuis 2013 un des 5 tournois majeurs a été remporté par une américaine.

Alors que tout le monde voyait l’autre américaine Amy Olson remporter elle aussi son premier Majeur, celle-ci craquait sur le 72ème trou en commettant un double bogey qui la reléguait à la 2ème place à -11 en compagnie de Austin Ernst, Mo Martin et Sei Young Kim la Coréenne.

Angela Stanford a déclaré une fois la victoire en poche :

Je ne comprends toujours pas vraiment ce qui s’est passé », a reconnu Stanford sans pouvoir retenir ses larmes. « Mais je suis vraiment heureuse », a-t-elle ajouté, soulagée et heureuse de gagner pour la première fois un tournoi du Grand Chelem après 18 ans de carrière chez les pros.

Le classement final :

1 Angela Stanford -12 72-64-68-68 – 272
T2 Austin Ernst -11 66-70-69-68 – 273
T2 Mo Martin -11 68-66-69-70 – 273
T2 Sei Young Kim -11 69-68-64-72 – 273
T2 Amy Olson -11 69-65-65-74 – 273

Résumé vidéo de cette dernière journée riche en émotions.




Francesco Molinari, 1er Italien Majeur

L’Italien Francesco Molinari a remporté dimanche le British Open sur le parcours de Carnoustie, devenant ainsi le 1er joueur Italien vainqueur d’un tournoi Majeur.

-8, c’est donc le score qu’il fallait faire pour remporter la Claret Jug sur un parcours brûlé et asséché par le soleil et le vent (il n’a plu que le vendredi matin). 8 birdies, aucun bogey, voilà la carte de score finale de Francesco Molinari. Il valide du même coup sa présence dans l’équipe européenne de Ryder Cup fin septembre au Golf National.

Les leaders au matin du dernier jour, Jordan Spieth, Kevin Kisner, Xander Schauffele, Kevin Chappell se sont tous écroulés dimanche.

Mais au delà de la victoire de Molinari, surnommé la Machina (la machine), le monde du golf a eu l’impression samedi et dimanche de revenir quelques années en arrière par la magie d’un seul homme : Tiger Woods.
Alors qu’il n’avait pas réussi à battre le parcours les 2 premiers jours en jouant square, il attaqua le samedi tambour battant, finissant à -5 et le dimanche il continua sur sa lancée au point à un moment d’être seul en tête du tournoi à -7. Et tout le monde se mit à rêver d’un 15ème Titre Majeur pour le Tigre. Malheureusement un mauvais coup de fer dans le rough suivi d’une mauvaise approche entraîna un double bogey suivi d’un bogey le firent redescendre au classement. Un dernier birdie suivi de 2 par et il finissait encore une fois dans le top 6 à -5.

Et maintenant tout le monde se met à rêver de voir Tiger Woods non pas seulement en tant que vice-capitaine de l’équipe amériaine de Ryder Cup, mais en tant que joueur de la prochaine Ryder Cup, grâce à une des 4 places d’invité dont dispose Jim Furick, le capitaine.




Alex Noren roi de France

Dimanche, Alex Noren est devenu le 1er suédois à remporter le HNA Open de France sur le parcours de l’Albatros, lieu de la future Ryder Cup fin septembre. Avec un score de -7 sous le par, un coup devant l’Ecossais Russel Knox, l’anglais Chris Wood et l’américain Julian Suri, il a réussi à vaincre ce monstre de parcours qui a été venteux au possible et terriblement chaud.

Avec des greens hyper roulants, des roughs ressemblants plus à du foin qu’à autre chose, au point que parfois il fallait une cinquantaine de personnes pour retrouver une balle, le staff de l’Open de France en accord avec Thomas Björn , le capitaine européen de la Ryder Cup, en a fait un parcours digne d’un Majeur. Et c’est Justin Thomas, le n°2 mondial, qui l’a dit dimanche soir.

Sergio Gracia à la recherche de sa balle mais pas tout seul ;)

Noren a vu s’écrouler au fur et à mesure que le dimanche avançait toute une flopée de prétendants prestigieux, comme Jon Rahm, Sergio Garcia, Justin Thomas, alors que lui gardait sa patience, qui était le maitre mot sur ce parcours.

Les meilleurs français sont Mike Lorenzo-Vera 16ème à -2, Raphaël Jacquelin 37ème à +3, Grégory Havret 49ème à +5 et Alexander Lévy 65ème à +13.

Classement final (Par 71) :
1.Alexander Noren (Sue) 277 (-7)
2.Russell Knox (Eco) 278 (-6)
-. Julian Suri (USA) 278 (-6)
-. Chris Wood (Ang) 278 (-6)
5. Matthew Southgate (Ang) 279 (-5)
-. Jon Rahm (Esp) 279 (-5)
-. Marcus Kinhult (Sue) 279 (-5)

16. Michaël Lorenzo-Vera (Fra) 282 (-2)
37. Raphaël Jacquelin (Fra) 287 (+3)
49. Grégory Havret (Fra) 289 (+5)
65. Alexander Levy (Fra) 297 (+13)




Astrid Vayson de Pradenne qualifiée pour l’Evian Championship

Décidément, le Jabra Ladies Open réussit parfaitement au camp tricolore. Après Valentine Derrey en 2016, Isabelle Boineau en 2017, c’est au tour d’Astrid Vayson de Pradenne de s’imposer dans cette épreuve déterminante dotée de 120 000 €, récemment estampillée du double badge LET/LETAS. Une victoire arrachée en play-off face à l’Allemande Karolin Lampert qui lui ouvre les portes du Tour Européen 2019 tout en la qualifiant pour les deux derniers Majeurs de la saison, le Ricoh Women’s British Open et l’Evian Championship.

Cette victoire, Astrid Vayson de Pradenne (32 ans) l’a construite réellement à partir du 16. Là, 2 coups la séparent de Karolin Lampert (23 ans) qui domine à -8. Déterminée, la Française donne tout, profitant aussi d’un faux pas de l’Allemande au 17 pour revenir à sa hauteur, avec un score de 206 (-7), et repartir en play off. Dès le 1er trou, la joueuse du LETAS signe un birdie. Astrid tombe à genoux, les bras levés au ciel. « C’est le plus beau jour de ma vie » confie-t-elle très émue. Elle qui n’a commencé le golf qu’à 15 ans a eu bien raison de ne pas lâcher les clubs quand la plupart lui soufflait d’abandonner. « Je suis venue ici en outsider, avec juste un peu d’argent gagné sur un tournoi du LET en 2014. » reconnaît-elle. « Tu t’acharnes tellement, années après années, et rien n’arrive vraiment… Aujourd’hui, j’ai l’impression de rêver. Je ne peux pas croire que je vais jouer l’Evian Championship et le Ricoh Women’s British Open à bientôt 33 ans. Allez ! Tout le monde peut y arriver. Il faut juste persévérer, peu importe ce que certains peuvent dire. Il faut vraiment croire en ses rêves et les réaliser ».

Battue en play off, Karolin Lampert a pourtant de quoi se réjouir puisqu’elle aussi est sélectionnée pour disputer l’Evian Championship 2018. A 23 ans, celle qui figurait à la 4e place de l’Ordre du Mérite européen au départ du Jabra Ladies Open, a su transformer son statut de favorite.

Lors de la remise des prix de cette 3e édition, la société Jabra GN a eu le plaisir d’annoncer qu’elle renforçait son engagement dans le golf féminin jusqu’en 2022, assurant un rayonnement encore plus large du Jabra Ladies Open, premier tournoi crédité du double badge LET/LETAS et épreuve de Qualifications Europe de l’Evian Championship. Cette nouvelle étape de la montée en puissance du tournoi s’inscrit parfaitement dans les ambitions de Jabra GN de révéler et d’accompagner les talents de demain.